Je suis favela : violence et écrivie dans le récit des femmes noires brésiliennes

Gonçalves Santos Feix, Emanuella (2024). « Je suis favela : violence et écrivie dans le récit des femmes noires brésiliennes » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Ce mémoire s’intéresse aux complexités de l’exclusion et de la marginalisation des femmes noires dans le champ littéraire brésilien. Il cherche à montrer, dans une perspective féministe intersectionnelle, la relation entre la colonisation, le racisme et la violence genrée pour enfin mettre en lumière la parole des voix subalternes. Le premier chapitre se penche sur les contributions de la penseuse brésilienne Lélia Gonzalez et analyse les stéréotypes entourant les représentations des femmes noires dans le canon littéraire du Brésil. En examinant le champ littéraire en tant que territoire d’exclusion, ce chapitre dévoile les défis rencontrés par les voix marginales. Dans le but de comprendre les violences sous ses multiples formes, ainsi que la relation historique entre la violence et la littérature, le deuxième chapitre plonge dans les marques des violences physiques et symboliques dans l’écriture de six nouvelles de Conceição Evaristo, Ana Paula Lisboa, Denise Homem et Raquel de Oliveira. Le troisième chapitre pose la question cruciale de la possibilité qu’ont les subalternes d’écrire. À l’aide des cadres théoriques établis par Lélia Gonzalez et l’artiste et psychanalyste Grada Kilomba, ce chapitre explore le concept psychanalytique de l’infans, offrant une réflexion sur la nécessité et l’importance de briser le silence. Le chapitre présente ensuite quelques voix de la résistance à travers des figures littéraires telles que Maria Firmina dos Reis, Auta de Sousa, Ruth Guimarães, Carolina Maria de Jesus, ainsi que des autrices ayant publié dans la revue Cadernos Negros. Enfin, ce dernier chapitre introduit le concept novateur d’« écrivie » en tant qu’outil de résistance à l’hégémonie coloniale. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : littérature brésilienne, féminisme noir, Lélia Gonzalez, Conceição Evaristo, Ana Paula Lisboa, Denise Homem, Raquel de Oliveira, Grada Kilomba, écrivie, champ littéraire, violences symboliques, violences.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Rosso, Karine
Mots-clés ou Sujets: Écrits de femmes noires brésiliens / Littérature brésilienne / Femmes noires dans la littérature / Violence dans la littérature / Favelas dans la littérature / Féminisme et littérature / Féminisme noir / Brésil / Conceição Evaristo/ Ana Paula Lisboa / Denise Homem / Raquel de Oliveira
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 03 juill. 2025 07:46
Dernière modification: 03 juill. 2025 07:46
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/18868

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