À PROPOS

En 2003, Stevan Harnad, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sciences cognitives et spécialiste du mouvement pour l'accès libre, fait installer sur les serveurs de la Chaire une archive de documents de recherche, qui utilise le logiciel en code source libre EPrints, et invite les professeurs de l'UQAM à y déposer leurs publications.

Au début de 2005, le vice-recteur à la recherche et à la création et le vice-recteur aux services académiques et au développement technologique demandent qu'un groupe de travail se penche sur le mouvement du libre accès et sur les enjeux de l'autoarchivage à l'UQAM; il aura à examiner, notamment, les implications technologiques, financières et organisationnelles des choix retenus. Le 7 novembre 2005, le groupe dépose auprès du Comité de direction du recteur un état de la question sur les implications de la mise en oeuvre d'un dépôt institutionnel de publications de recherche à l'UQAM. Le Comité de direction recommande alors qu'on retienne le logiciel EPrints et qu'on développe pour l'UQAM une version francophone de l'archive sur cette base. Pour ce faire, il demande la création d'un Comité institutionnel sur l'autoarchivage composé de professeurs chercheurs et de représentants des deux vice-rectorats. Le Comité a le mandat :

  • de configurer la plateforme technologique
  • de procéder à la traduction et à l'adaptation des interfaces
  • d'élaborer un plan de communication et de promotion tant à l'interne qu'à l'externe
  • d'effectuer annuellement une évaluation des résultats et de réviser au besoin les interfaces de la plateforme choisie.

Au cours des années 2006 et 2007, le Comité procède à l'adaptation de la version 2 du logiciel EPrints, sous la présidence de Magda Fusaro, professeure au Département de management et technologie. Après une période de validation, Archipel est officiellement inaugurée le 30 mai 2007. Au cours de 2008, le Comité, désormais présidé par Marc Couture, professeur à l'UER Science et Technologie de la Télé-université, améliore l'interface de l'archive et entame la promotion auprès des professeurs et des unités; de son côté, le Service des bibliothèques commence à y déposer de manière systématique les thèses et mémoires récents de l'UQAM. En 2009, profitant du passage de EPrints 2 à une version 3, améliorée, le Comité valide la mise à jour complète de l'archive et l'utilité des nouvelles fonctions.

Entre février 2006 et avril 2009, plusieurs personnes furent membres du Comité institutionnel sur l'autoarchivage, depuis les débuts ou pour une période donnée (leurs fonctions sont celles qu'elles occupaient au moment des travaux).

  • Chantal Bouthat, directrice de la diffusion, Service de la recherche et de la création (2006-2009), secrétaire du Comité
  • Luc Côté, agent de recherche, Faculté de science politique et de droit (2006-2009)
  • Marc Couture, professeur, UER Science et Technologie, Télé-université (2006-2009), président du Comité en 2008 et 2009.
  • Magda Fusaro, professeure, Département de management et technologie, présidente du Comité en 2006 et 2007
  • Étienne Gagnon, professeur, Département d'informatique (2007)
  • Lucie Gardner, directrice, Service des bibliothèques (2008-2009)
  • Bertrand Gervais, professeur, Département d'études littéraires (2006-2007)
  • Stevan Harnad, professeur, Département de psychologie (2006-2009)
  • Brigitte Kerhervé, professeure, Département d'informatique (2006)
  • Stéphanie Lanthier, analyste de l'informatique, SITel (2006-2008)
  • Dominique Michaud, agente de recherche et de planification, Service de la recherche et de la création (2006-2009)
  • Pierre Poirier, professeur, Département de philosophie (2008-2009)
  • Pierre Roberge, directeur, Technologies de l'information, Service des bibliothèques (2008)
  • Tatiana Scorza, professeure, Département des sciences biologiques (2008-2009)
  • Marcel Simoneau, directeur de la Bibliothèque des sciences et directeur intérimaire du Service des bibliothèques (2006-2007)

Ont aussi participé aux travaux de certaines séances : Lynda Gadoury, directrice intérimaire, Bibliothèque des arts, Pierre Nault, bibliothécaire, Technologies de l'information, Minh-Quang Nguyen, analyste de l'informatique, Technologies de l'information et Robert Proulx, doyen, Faculté des sciences humaines.

L'accès libre dans le monde... et à l'UQAM

Le mouvement pour l'accès libre à la littérature scientifique repose notamment sur le principe de l'autoarchivage des documents de recherche, librement accessibles dans des archives (ou répertoires) institutionnelles ou centralisées. Le mouvement est né au début des années 1990, avec, d'une part, l'arrivée d'Internet et, d'autre part, la contestation de la mainmise croissante des grands éditeurs commerciaux sur la diffusion des résultats de recherche.

L'objectif du mouvement est de permettre aux chercheurs, de quelque pays, discipline ou établissement qu'ils soient, d'accéder gratuitement à tous les résultats de recherche publiés, notamment à ceux dont la qualité a été confirmée par des comités de pairs. Cette accessibilité favorise une plus grande consultation des documents déposés et contribue à augmenter la visibilité des recherches. Les chercheurs peuvent pratiquer l'autoarchivage sur une base volontaire, dans la mesure où cette diffusion est conforme au droit d'auteur et ne contrevient à aucune règle de confidentialité.

Trois grandes déclarations définissent et encadrent le mouvement pour l'accès libre :

À l'UQAM, en décembre 2005, le Vice-rectorat à la recherche et à la création et le Vice-rectorat aux services académiques et au développement technologique ont proposé, d'abord à la Commission des études, puis au Conseil d'administration, que ces instances autorisent le recteur à signer la Déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance en sciences exactes, sciences de la vie, sciences humaines et sociales au nom de l'Université. Le 20 décembre 2005, le Conseil d'administration votait à l'unanimité pour que l'UQAM adhère à la Déclaration de Berlin (résolution 2005-A-12862). L'UQAM est ainsi devenue la première université francophone en Amérique du Nord à signer une telle entente.

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