Ne pas mourir ; suivi de Point d'orgue

Trudeau, Lysandre (2024). « Ne pas mourir ; suivi de Point d'orgue » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Ne pas mourir est une autofiction dans laquelle est racontée l’expérience de proche aidance de la narratrice auprès de sa grand-mère maternelle vieillissante et atteinte de démence. Le texte est constitué en courts fragments qui relatent les visites de la petite-fille à son aïeule. En second plan de la trame narrative principale, la narratrice aborde également le chagrin que lui cause son impossibilité de devenir mère. La relation grand-mère/petite-fille lui permet de réfléchir à la filiation et à la maternité en se détachant de sa propre (non-)expérience. Le sujet de l’écriture occupe également une grande place dans le récit, car la grand-mère a tenu des journaux intimes pendant de nombreuses années, que la narratrice possède et intègre à sa propre démarche d’écriture. La trame narrative progresse de façon linéaire, sans date ou indice de temps, mais est ponctuée de réflexions métatextuelles, de souvenirs de la narratrice, et d’extraits des journaux écrits par la grand-mère au cours de sa vie. Le récit est écrit au temps présent et narré au « je », avec une adresse au « tu » qui incarne la grand-mère. Les thèmes principaux du projet sont la démence, les relations filiales et l’écriture. Point d’orgue est un essai réflexif en trois temps, dans lequel j’explore les sujets de l’attente, du deuil et du recommencement. Le sujet initial de l’essai, l’attente, s’interrompt à cause de la mort de ma grand-mère et d’une fausse couche, survenues en cours de rédaction. L’écriture de l’essai est alors « avortée » et reprise quelques mois plus tard, alors que le sujet du deuil s’impose. L’impact des événements réels sur l’écriture est alors intégré à ma réflexion, nourrie par des auteur·ices ayant réfléchi à la question du deuil et de la mort, comme Annie Ernaux, Simone de Beauvoir, Roland Barthes et Maurice Blanchot. L’essai aborde également le sujet de la nécessaire présence de la littérature dans le processus de deuil, et explore les liens entre la proche aidance et la littérature. Puis, alors qu’une seconde grossesse s’entame, l’essai change de trajectoire pour aborder le sujet du recommencement, qui sera lié à la pratique d’écriture de ma grand-mère, reprise au cours de sa vie. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : démence, vieillesse, filiation, relation grand-mère/petite-fille, écriture, attente, mort, deuil, recommencement

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Delvaux, Martine
Mots-clés ou Sujets: Filiation dans la littérature / Démence dans la littérature / Grands-mères dans la littérature / Petites-filles dans la littérature / Écriture dans la littérature / Deuil dans la littérature / Mort dans la littérature / Attente dans la littérature / Autofiction / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 05 sept. 2024 10:55
Dernière modification: 05 sept. 2024 10:55
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17987

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