Fontaine, Ariane
(2005).
« Peut-être une arabesque ; suivi de Quelques élans » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.
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Résumé
Une suite poétique. Une série de gestes, courts, longs, délicats, amplifiés. Des poèmes en vers, d'autres en prose. Au hasard des idées, des images, des élans. Un certain balancement alors du vers à la prose. La mise en scène et en rythme d'un déséquilibre. Plusieurs mouvements qui forment, au bout du compte, un seul et même mouvement, complexe. Un recueil. Peut-être une arabesque. À travers différents motifs, celui du spectacle, de la mer, du désir, du déplacement, de la guerre, deux instances, « je » et « tu », s'élancent, s'éloignent, se rapprochent, se fondent en un « nous », s'estompent en un « on » parfois, se déchirent. Elles vacillent. Les rêves, les accidents s'accumulent. Des voix résonnent, des voies se tracent, des lignes sinueuses, des forces œuvrent. Une danse s'élabore. Et se poursuit, plus loin, indéfiniment, dans une réflexion sous forme de fragments. Une réflexion sur le mouvement, le déséquilibre, le travail conjoint du corps et du langage dans l'écriture poétique qui, à bien des égards, se rapproche de l'écriture chorégraphique. Pas à pas, au fil des idées (s'associant, s'entrecoupant, se répondant), l'écriture poétique s'avère finalement l'expérience de l'être-en-mouvement. Elle est élan vers, déséquilibre, poussée (des pulsions notamment), écart, jet, don. Un espace de tension s'ouvre et l'écriture devient en quelque sorte la chorégraphie d'un dire. Avec tous les vertiges, les sursauts, les chutes, les entorses que cela implique. Ainsi je réfléchis, je vais, sur un pied, sur l'autre, par le biais de la poésie, tombant, me relevant, dansant, cherchant l'équilibre. À tout jamais. Écrivant.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écriture, poésie, danse, mouvement, corps, déséquilibre, élan.