Le jeu ironique comme espace de résistance dans une pratique installative

Bérubé, Jean-Patrick (2006). « Le jeu ironique comme espace de résistance dans une pratique installative » Mémoire. Montréal, Québec, Université du Québec à Montréal, Maîtrise en arts visuels et médiatiques.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (7MB)

Résumé

Ma pratique en installation recourt volontiers à la photographie et à la vidéo narratives. Familier avec l'écriture évocatrice et déconcertante, je ne cesse de puiser dans ma vie comme elle vient, mixte, compliquée de réalité plus ou moins maîtrisable, remplie de contradictions et de contrariétés. Des expériences qui nous laissent peu de choix, de latitude et de possibilités d'agir ou de réagir. Est-ce une thérapie par l'art? Rien n'est moins sûr. J'ai plutôt un fort penchant à considérer pour ce qu'il est le désordre situé à l'intérieur de moi lorsque je vis des situations ou des sentiments sur lesquels je n'ai aucun ou pas de contrôle. Je cherche à explorer l'état précaire (entre-deux) entre le familier et l'inconnu, entre la stabilité et l'écroulement. Mon but n'est pas de comprendre cet état, mais de lui résister et de lui tenir tête. Mais quelles-sont les stratégies d'adaptation ou de prévention qui permettent de réagir à ces «conditions contraignantes>>? L'espace et le lieu sont très important dans mon travail, tant dans le processus de création que dans l'œuvre elle-même. Le jeu me permet de jouer, comme il implique de déjouer les attentes. Capable de susciter des paradoxes et d'élaborer des ambiguïtés, l'intégration au lieu me permet de franchir et de dépasser les limites fixées. Mes œuvres s'offrent ainsi comme des espaces de résistance et de rupture avec les normes et les conventions, leur conférant parfois une dimension inattendue. Abordant nos univers de référence pour en faire jaillir la dimension inquiétante et déstabilisante et pour en extraire la part d'angoisse ou de mystère, mes peuvent aussi bien abolir le plaisir que de le provoquer. Activant des réalités impalpables et des temporalités hétérogènes, souvent déroutantes, je place l'individu (acteur ou spectateur) ou des objets dans des mouvements circulaires, des allers-retours ou des discontinuités qui déstabilisent et brisent la conception habituelle et linéaire du monde. ____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : arts visuels, installation, in situ, ironie…

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire-création a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Dubois, Jean
Mots-clés ou Sujets: arts visuels, installation, in situ, ironie
Unité d'appartenance: Faculté des arts > École des arts visuels et médiatiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 09 mars 2017 14:55
Dernière modification: 01 avr. 2022 13:55
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/9418

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...