Induction de l'autophagie et de l'apoptose par le peroxyde d'hydrogène : implication de la thermotolérance (40°C)

Dutordoir, Maureen Véronique (2016). « Induction de l'autophagie et de l'apoptose par le peroxyde d'hydrogène : implication de la thermotolérance (40°C) » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en biologie.

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Résumé

De nombreux composés environnementaux potentiellement toxiques génèrent des espèces réactives de l'oxygène, telles que le peroxyde d'hydrogène (H2O2). Le stress oxydatif qui en résulte peut menacer l'homéostasie cellulaire. Or, d'une manière générale, de faibles doses de stress activent des systèmes de défense permettant la survie cellulaire, tandis qu'un stress plus intense active des voies de mort comme l'apoptose. Par ailleurs, un stress thermique faible (40°C, 3h) induit une réponse adaptative de thermotolérance, qui confère une plus grande résistance aux cellules lors de leur exposition à un stress intense subséquent. Cet effet protecteur implique l'activation de protéines de choc thermique, antioxydantes, anti-apoptotiques et de défense du réticulum endoplasmique (RE). Le but du projet est de comprendre comment l'autophagie et l'apoptose sont régulés en réponse à différentes doses de H2O2, et de déterminer si la thermotolérance (40°C) peut protéger les cellules contre l'apoptose induite par le H2O2 en activant l'autophagie. Des cellules HeLa, thermotolérantes ou non, ont été traitées avec du H2O2, puis des marqueurs de l'autophagie (expression de Beclin-1, de LC3 et activation des compartiments acides) ou de l'apoptose (activité des caspases et condensation de l'ADN) ont été mesurés. Les résultats ont montré que des marqueurs de l'autophagie étaient induits transitoirement, par des doses de H2O2 inférieures (50 μM, 15-30 min) à celles activant l'apoptose (50 μM, 3h). De plus, l'induction de la thermotolérance à 40°C a augmenté le niveau d'activation de l'autophagie par de faibles doses de H2O2 (50 μM, 15-30 min). Par ailleurs, un traitement avec des inhibiteurs de l'autophagie (bafilomycine A1 et 3-méthyladénine) a sensibilisé les cellules à l'apoptose induite par le H2O2. Cette inhibition a augmenté le niveau d'induction des trois voies principales de l'apoptose : mitochondriale, des récepteurs de mort et du RE. L'autophagie est donc induite par de faibles doses de stress oxydatif et thermique et participe à la protection des cellules contre l'apoptose induite par de fortes doses de H2O2. Compte tenu que de nombreux facteurs environnementaux génèrent du stress oxydatif, ces travaux améliorent notre compréhension des mécanismes impliqués dans leur toxicité. Ils permettront d'envisager des stratégies de protection envers les effets délétères des toxiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stress oxydatif, Thermotolérance, Hormèse, Autophagie, Caspases

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Averill, Diana Alison
Mots-clés ou Sujets: Autophagie (Cytologie) / Apoptose / Thermorésistance / Stress oxydatif / Hormèse / Peroxyde d'hydrogène
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences biologiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 26 juill. 2016 17:31
Dernière modification: 26 juill. 2016 17:31
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/8700

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