Pozzar, Marie-Hélène
(2012).
« Évaluer une stratégie de soft power : le cas de la promotion du mandarin standard en Thaïlande » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.
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Résumé
La question de l'évaluation des stratégies de soft power est un problème récurrent dans la littérature sur le sujet : si Joseph S. Nye Jr. a forgé un concept essentiel pour comprendre le monde actuel, il n'a pas développé de méthode précise pour évaluer ces stratégies déployées par les États. Sur l'ensemble des chercheurs ayant écrit sur le sujet, seul le professeur Sheng Ding (Bloomsburg University) propose un modèle qui permet une telle évaluation. En s'appuyant sur le cadre analytique qu'il propose, notre mémoire s'attache à évaluer l'une des stratégies de soft power mises en place par le gouvernement chinois en Thaïlande : la promotion du mandarin standard via le réseau d'instituts Confucius. L'intérêt de notre recherche est triple. Premièrement, il s'agit d'adapter et de mettre en pratique l'une des rares – sinon la seule – méthode d'évaluation des stratégies de soft power proposées à ce jour. Deuxièmement, il s'agit d'apporter une contribution au champ global des connaissances en relations internationales en améliorant la compréhension de la notion de soft power, nouvelle forme de puissance et nouvelle modalité de concurrence entre les grandes puissances. Troisièmement, la République populaire de Chine ayant fait du soft power un principe officiel de sa politique étrangère depuis 2007, il apparaît essentiel d'analyser plus en profondeur l'une des principales stratégies de politique étrangère d'un acteur désormais incontournable. Résultant de cette problématique, notre question centrale de recherche se formule ainsi : est-il possible d'évaluer le résultat de la stratégie de promotion du mandarin standard, via le réseau d'instituts Confucius, mise en place par la Chine en Thaïlande? Autrement dit, nous cherchons à observer la présence d'un processus de conversion de la ressource de soft power retenue (mandarin standard) en résultats. Puis, nous cherchons à caractériser le résultat observé (celui-ci est-il positif, négatif, neutre, etc.). Notre argumentation se développe en trois temps : notre premier chapitre expose deux notions centrales et deux concepts opératoires de notre recherche : le soft power tel qu'initialement développé par Nye et le « soft power chinois », la stratégie de promotion du mandarin standard et le réseau d'Instituts Confucius. Notre deuxième chapitre traite de la structure théorique, conceptuelle et méthodologique de notre démarche de recherche. Enfin notre troisième chapitre présente les résultats de notre travail de recherche, nous permettant ainsi de répondre à notre question de recherche.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine, soft power, Institut Confucius, Thaïlande, politique étrangère, mandarin standard, puissance (théories)
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Mottet, Éric |
Mots-clés ou Sujets: |
Puissance douce (Relations internationales) -- Évaluation / Chine -- Relations extérieures -- Thaïlande / Mandarin (Langue) -- Thaïlande |
Unité d'appartenance: |
Faculté de science politique et de droit > Département de science politique |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
15 févr. 2016 20:48 |
Dernière modification: |
15 févr. 2016 20:48 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/7744 |