Lavigne, Béatrice
(2014).
« Étude des rapports sociaux de sexe dans l'univers sportif : trajectoires de femmes sportives » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sociologie.
Fichier(s) associé(s) à ce document :
Résumé
Traditionnellement, le sport était une activité réservée aux hommes, il était même inconcevable d'imaginer une femme sportive. Grâce aux mouvements des femmes, des luttes féministes, de la reconnaissance formelle de l'égalité des sexes et de femmes défiant les normes, il est possible aujourd'hui, dans une société comme le Québec, pour les femmes de faire du sport comme loisir autant que comme carrière. Bien que le nombre de femmes pratiquant un sport soit à la hausse, que les pratiques sportives semblent se démocratiser, entraînant des écarts moins marqués entre les sexes tout comme entre les classes, il n'en demeure pas moins que d'importantes distinctions perdurent, notamment en ce qui a trait au choix des sports et aux types de pratiques sportives privilégiées par l'un et l'autre sexes. En effet, malgré l'ouverture du monde sportif aux femmes, de nombreuses inégalités persistent. Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à faire du sport, elles ne pratiquent pas les mêmes sports et elles n'en tirent pas la même reconnaissance sociale. De manière générale, les athlètes professionnelles féminines gagnent beaucoup moins d'argent que leurs homologues masculins et elles n'attirent pas autant le regard médiatique. En ce sens, l'univers sportif demeure un monde d'hommes. Le sport est même un lieu de construction de la masculinité. En pratiquant un sport, les femmes doivent ainsi apprendre des manières dites masculines pour l'utilisation de leur corps, c'est-à-dire connaître une socialisation autre que celle « normalement » réservée aux femmes. Dans le présent mémoire, nous utilisons la théorie féministe des rapports sociaux de sexes ainsi que le concept de représentations sociales afin d'observer la division sexuelle dans le sport. Plus précisément, nous étudions la trajectoire sportive de jeunes femmes afin de saisir leur expérience du monde sportif. Deux sports sont à l'étude : le cheerleading et la savate-boxe française. La comparaison de ces deux sports fort différents permet de constater l'existence de divers mécanismes influençant la pratique et le choix d'un sport, la présence de facteurs incitatifs ou dissuasifs, ainsi que les diverses expériences sportives des jeunes femmes selon leur sport. Les athlètes féminines sont souvent injustement oubliées ou négligées. Pourtant, nous ressentons chez les jeunes athlètes une incessante aspiration à la reconnaissance et un urgent besoin d'égalité, enfin.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, sport, femmes, division sexuelle du travail, rapports sociaux de sexe, représentations sociales, discrimination sexuelle, stéréotypes sexuels.
Type: |
Mémoire accepté
|
Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur |
Directeur de thèse: |
Descarries, Francine |
Mots-clés ou Sujets: |
Attitude, Relation homme-femme, Représentation sociale, Rôle selon le sexe, Sexisme, Sport, Sportive, Théorie féministe, Québec (Province), Étude comparée |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de sociologie |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
|
Date de dépôt: |
18 août 2014 20:27 |
Dernière modification: |
01 nov. 2014 02:28 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/6071 |