Julien-Denis, Marie-Ève
(2013).
« Les pratiques autogestionnaires en agriculture urbaine dans le milieu institutionnel universitaire : le cas du collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD) » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en géographie.
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Résumé
À Montréal, mises à part les terres agricoles de l'ouest de l'île et les serres commerciales émergentes, l'agriculture organisée se pratique principalement sous deux formes : le jardin communautaire et le jardin collectif. Le premier type de jardin est chapeauté par la ville de Montréal, alors que ce sont le plus souvent des organisations communautaires qui s'occupent de la gestion du deuxième type de jardin. Il est possible de considérer le jardin collectif comme une forme spatiale propice à l'action collective, en ce sens qu'il peut devenir un espace où se développent des initiatives sociales novatrices. Parmi les modèles de gouvernance existants, celui de l'autogestion semble être pertinent dans un contexte comme celui du jardin collectif institutionnel universitaire, car ce type d'initiative constitue en soi une démarche politique, ainsi qu'une façon de changer soi-même son milieu de vie. Puisque les principales études sur l'agriculture urbaine sont dirigées vers les pays du Sud, que peu d'études ont porté sur la situation de l'agriculture urbaine dans les pays industrialisés, et qu'enfin très peu de recherches se penchent sur la question de la gouvernance de l'agriculture en ville, il nous semble pertinent qu'une étude géographique sur l'autogestion en agriculture urbaine dans le milieu universitaire montréalais soit réalisée. Ce mémoire vise à analyser le processus de création d'une initiative autogérée, le Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD), en ce qu'elle permet d'atteindre ses objectifs socio-environnementaux. L'atteinte de cet objectif passe par la mise en lumière du processus de gouvernance à l'œuvre au sein du collectif; c'est-à-dire les différentes composantes de la structure interne de fonctionnement du collectif; et par la mise en relief des avantages et désavantages de l'autogestion dans l'expérience du CRAPAUD. Outre le fait que les résultats permettent d'élargir les connaissances sur l'agriculture urbaine dans le milieu institutionnel universitaire montréalais et d'ouvrir sur les nouveaux possibles en la matière, ils montrent avant tout que le mode de gouvernance du CRAPAUD, l'autogestion, favorise l'atteinte des objectifs socio-environnementaux fixés par le collectif et ce, au-delà des différentes contraintes inhérentes au modèle autogestionnaire. Enfin, ce mémoire montre que la gouvernance spécifique au CRAPAUD constitue un processus émancipateur permettant l'autonomisation de ses membres.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autogestion, agriculture urbaine, gouvernance, CRAPAUD, Montréal
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur |
Directeur de thèse: |
Trudelle, Catherine |
Mots-clés ou Sujets: |
Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable, Agriculture urbaine, Autogestion, Gouvernance, Université, Montréal (Québec) |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de géographie |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
14 mai 2014 15:55 |
Dernière modification: |
01 nov. 2014 02:27 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/5898 |