Autonomie et développement territorial au Mexique zapatiste : la part des organisations sociales

Guimont-Marceau, Stéphane (2006). « Autonomie et développement territorial au Mexique zapatiste : la part des organisations sociales » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en géographie.

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Résumé

Ce mémoire se penche sur un mouvement social et sur sa relation au territoire. Le mouvement zapatiste a développé, depuis plus de 10 ans, une relation singulière au territoire, qui s'exprime particulièrement par l'autonomie defacto instaurée pour assurer sa gouverne. Il a bâti une structure de gestion à trois paliers (le local, le municipal et le régional) qui s'érige parallèlement à celle de l'État et se charge des affaires de la collectivité. Le niveau régional ayant été ajouté depuis peu, 2003, il nous intéressait de voir comment cette innovation se développe. Le mouvement zapatiste représente l'un des mouvements autochtones les plus importants de notre époque. Il s'inscrit clairement dans la «glocalisation» qui marque le monde actuellement et qui se traduit par la globalisation des flux financiers, l'érosion des pouvoirs de l'État et la «restructuration» de l'espace local et communautaire. Le mouvement zapatiste est altermondialiste et connu internationalement, mais aussi, et peut-être surtout, il constitue un mouvement local, à travers lequel des autochtones mexicains pauvres et marginalisés ont mis de l'avant des actions collectives qui tentent d'améliorer leur position au sein des rapports de pouvoir nationaux. Cette recherche a essayé de mettre au jour les stratégies et les moyens que ces exclus prennent pour s'organiser. En étudiant l'une des régions autonomes, celle de Los Altos de Chiapas et son chef-lieu, Oventic, nous nous sommes penchée sur l'organisation politique du mouvement zapatiste, sur les outils de gestion du territoire autonome qu'il élabore, ainsi que sur les organisations sociales de toutes sortes qui fleurissent sur ce territoire. Les zapatistes s'organisent, entre autres, à l'aide des collectifs (coopératives de production, de consommation, etc.) et des services de santé et d'éducation qui ont remplacé ceux de l'État. Ces organisations sociales innovent par de nouvelles pratiques socioterritoriales porteuses d'une nouvelle territorialité sociale. Ce sont ces pratiques qui territorialisent l'autonomie zapatiste et encouragent le dévéloppement du territoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie, Développement territorial, Organisations sociales, Mouvements autochtones, Mouvement zapatiste.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Klein, Juan-Luis
Mots-clés ou Sujets: Ejército Zapatista de Liberacion Nacional (Mexique), Autonomie gouvernementale, Développement socioéconomique régional, Mouvement social, Chiapas (Mexique)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > Département de géographie
Déposé par: RB Service des bibliothèques
Date de dépôt: 07 mai 2009 14:19
Dernière modification: 05 déc. 2018 11:07
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/2122

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