Le parcours de professionnalisation des architectes du Québec 1860-1964 : émergence, évolution et consolidation d'un projet professionnel

Montpetit, Roch (2024). « Le parcours de professionnalisation des architectes du Québec 1860-1964 : émergence, évolution et consolidation d'un projet professionnel » Thèse. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Doctorat en histoire.

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Résumé

Cette thèse porte sur les circonstances amenant la fondation de l’Association des architectes de la Province de Québec (AAPQ) en 1890, et sur la période de consolidation professionnelle qui trouve son aboutissement au tournant de la décennie 1960. Elle met en perspective la position de l'AAPQ concernant le statut de profession libérale et des conditions d’exercice de la profession d'architecte qui n'a pas fait l’unanimité chez l'ensemble des architectes québécois et constitue une source de tensions entre ces derniers et ce, jusque dans les années 1960. La formation en architecture a des effets de discordance au sein de l’AAPQ. L’apprentissage par cléricature, unique voie de formation à l’origine, s’avère insuffisante face aux progrès technologiques et l’AAPQ fait des représentations, particulièrement auprès de l’Université McGill, qui offrira une formation en architecture à partir de 1896. L’École Polytechnique de Montréal (ÉPM) emboîte le pas en 1907. Or, en 1923, la formation en architecture passe, chez les francophones, de l'ÉPM aux Écoles des Beaux-Arts de Montréal et de Québec qui ne décernent pas un diplôme de niveau universitaire, ce qui constitue alors un recul. L’apprentissage par cléricature demeure une voie d’accès à la profession, ce qui suscite des débats, particulièrement avec les Écoles des Beaux-Arts. Une crise majeure qui débute aux tournant des années 1950 se résout, avec le soutien de l’AAPQ, par la réintégration de la formation chez les francophones au niveau universitaire (à l'Université de Montréal et à l'Université Laval) au milieu des années 1960. La thèse porte enfin sur l’interaction des architectes avec leurs concurrents dans le secteur de l’aménagement urbain, particulièrement avec les ingénieurs. Les tensions entre ces derniers et l’AAPQ, mènent à une remise en question du statut de maître d’oeuvre, traditionnellement revendiqué par ces derniers, et les amènent à se redéfinir, tout en conservant leur identité de concepteurs de projet de bâtiment, à la fois comme coordonnateurs, partenaires et conseillers. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aménagement urbain, architecte, architecture, association, Beaux-Arts, formation, profession, territoire professionnel, université.

Type: Thèse ou essai doctoral accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Gagnon, Robert
Mots-clés ou Sujets: Architecture / Architectes / Associations / Formation / Aménagement urbain / Association des architectes de la province de Québec / Histoire / Québec (Province)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > Département d'histoire
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 16 janv. 2025 11:07
Dernière modification: 16 janv. 2025 11:07
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/18433

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