Sepulveda-Mina, Roberto
(2024).
« L'influence de la complexité de la forêt urbaine sur les communautés de la macrofaune du sol et les contributions de la nature associées » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'environnement.
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Résumé
La mosaïque des infrastructures vertes urbaines offre de nombreux habitats pour les organismes qui y vivent. La macrofaune du sol est responsable de plusieurs fonctions biologiques et la conservation de leur habitat, le sol urbain, permet non seulement de favoriser la biodiversité, mais aussi de séquestrer le carbone et de diminuer le ruissellement des eaux de surface. Ce mémoire avait donc comme objectifs de (1) caractériser la macrofaune du sol, limité à l’ordre, et des propriétés du sol dans quatre types de végétation urbaine sur un gradient de complexité végétale. De plus, sur les mêmes sites, (2) d’observer la composition des communautés de fourmis et de vers de terre et de voir si au-delà de la complexité de la végétation (3) les propriétés du sol influencent ou sont influencées par ces communautés. Pour cela, un gradient de complexité de la végétation (pelouses avec et sans arbres seuls, des arbustes ornementaux et des boisés résiduels) a été utilisé dans plusieurs sites de la Ville de Montréal, Québec, Canada à l’été 2020. La macrofaune a été échantillonnée avec des pièges fosses (macroarthropodes) et avec l’extraction à la moutarde (vers de terre). La température, l’humidité, le taux d’infiltration d’eau, la matière organique et la compaction du sol ont été mesurés. La majorité des différences des propriétés du sol de la composition de la macrofaune du sol étaient entre les extrêmes de types de végétation, soit entre les pelouses sans arbres et les boisés. Pour les propriétés du sol, tous à l’exception de l’humidité, montraient des différences significatives entre les pelouses sans arbres et les boisés. Pour l’ensemble de la macrofaune du sol, aucune différence n’a été observée au niveau de la richesse moyenne d’ordre selon le type de végétation, mais certains taxons, particulièrement les araignées et vers de terre présentaient une variation de l’abondance moyenne. La distinction de la présence ou non d’arbre dans les pelouses pour les propriétés du sol et la communauté de macrofaune du sol étaient faible, mais les arbustes représentaient un entre-deux quant à ces habitats. Pour les communautés des fourmis, une distinction de la composition était aussi visible entre les boisés résiduels comparés aux pelouses, mais pas entre les arbustes et pelouses contrairement aux communautés de macrofaune identifié à l’ordre. La relation entre les fourmis et les vers de terre sur la matière organique était ambiguë en raison de la corrélation avec les types de végétation et les espèces de fourmis qui étaient plus associés aux arbres qu’au sol. L’ensemble des résultats soulève l’impact du choix et de la gestion des types de végétation en milieu urbain qui, avec les propriétés du sol, influencent la biodiversité présente sous nos pieds et dont la conservation, particulièrement des boisés urbains, doivent être une priorité face aux enjeux actuels.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sols urbains, propriétés du sol, Formicidae, biodiversité urbaine, espace vert urbain
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Handa, Ira Tanya |
Mots-clés ou Sujets: |
Sols urbains / Faune du sol / Fourmis / Vers de terre / Biodiversité du sol / Espaces verts urbains |
Unité d'appartenance: |
Instituts > Institut des sciences de l'environnement (ISE) |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
05 sept. 2024 13:00 |
Dernière modification: |
05 sept. 2024 13:00 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17991 |