Carvalho-Gélinas, Judith
(2024).
« Écoanxiété et mobilisation environnementale » Mémoire.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.
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Résumé
En science politique, la recherche sur l’engagement politique s’est autrefois particulièrement concentrée sur des facteurs comme les ressources et le contexte politique afin d’expliquer les tenants et aboutissants de la mobilisation. Nous pensons qu’une approche psychologique permet de rendre compte plus fidèlement des facteurs individuels et psychologiques de la mobilisation. Dans ce mémoire de recherche, l’écoanxiété est donc présentée comme variable psychologique et est mise en relation avec la mobilisation environnementale, grâce à la théorie de l’intelligence affective. Un sondage a été effectué pour interroger la population québécoise de 18 ans et plus quant à son niveau d’écoanxiété et à sa propension à participer aux efforts de la lutte environnementale. Comme la cause environnementale fait preuve d’une mobilisation sans précédent, il est pertinent de la mettre en lien avec des variables psychologiques afin de répondre en premier lieu à cette faille dans la littérature et en deuxième lieu pour mieux comprendre les effets divers de l’écoanxiété. Nous pensions que des niveaux faible et élevé d’écoanxiété n’influenceraient pas la propension à participer à la lutte environnementale, alors qu’un niveau modéré oui, mais il s’avère que la relation entre les deux variables est plutôt linéaire. Plus on est écoanxieux, plus on a tendance à participer.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écoanxiété, mobilisation, participation politique, enjeux environnementaux, théorie de l’intelligence affective