Martel-Grégoire, Annie
(2012).
« Bondage/discipline, domination/soumission, sadomasochisme (BDSM) : conduites érotiques ludiques ou sexualité atypique? » Rapport.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sexologie.
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Résumé
Le but de ce rapport d’activités est avant tout d’explorer le monde du BDSM consensuel afin de mieux comprendre la réalité de ces conduites sexuelles et de ceux qui les pratiquent. Ayant une vision plus globale du BDSM, le second objectif est d’ouvrir une réflexion critique des pratiques consensuelles de BDSM et des liens possibles avec la santé sexuelle, ainsi que les troubles sexuels. Les sujets traités concernent : la prévalence, les caractéristiques psychosociales, l’étiologie, les critères de santé sexuelle et d'atypie reliés à ces conduites érotiques. La pertinence d’effectuer un travail à ce sujet se fonde dans les variances de point de vue qu’on retrouve dans la littérature. Le BDSM semble avoir longtemps été associé aux troubles sexuels, mais de plus en plus de chercheurs apportent une vision différente. Avec la multiplicité des articles et livres à ce sujet, il était difficile de déterminer clairement si le BDSM était un trouble de santé sexuelle ou simplement une variance de l’érotisme humain. La portion critique de ce rapport d’activités sert à amener une réflexion concernant la normativité de ces conduites et leurs impacts sur la santé sexuelle. Les cliniciens devraient-ils être pour ou contre la vision de ces pratiques en tant que trouble sexuel, en tant que paraphilie? L’hypothèse initiale à ce sujet était que le BDSM pouvait consister tant en un trouble de santé sexuelle, qu’en une plus-value érotique, à même titre que toute autre forme de sexualité. La sexualité semble être un lieu intime où se jouent des enjeux qui reflètent les anxiétés et les conflits non résolus. Le BDSM pourrait donc servir à dévier certains de ces enjeux plutôt que d’autres. Toutefois, il ne nous semble pas impossible qu’il puisse être utilisé de manière saine. Afin de vérifier cette hypothèse, la méthode de travail utilisée fut la recension d'articles scientifiques et cliniques, ainsi que la rédaction d’une revue de littérature critique. Suite à cela, les résultats nous ont menés à identifier qu’il ne nous semblait pas possible de déterminer hors de tout doute que le BDSM soit systématiquement associé ou non à la santé sexuelle. Les recherches effectuées ont toutefois permis d’identifier qu’il semblerait que les conduites de BDSM pourraient parfois être vécues comme une plus-value érotique, mais aussi en tant qu’atypie selon les fonctions qu’elles comblent et la part de santé, de sécurité et de consentement qu’elles comprennent. Après avoir effectué ce travail, nous tirons la conclusion qu’il serait inadapté de catégoriser instantanément ces conduites comme étant purement ludique ou purement atypique. Nous croyons qu’il existe plusieurs manières de vivre un érotisme BDSM de manière tout à fait saine, mais qu’il en existe tout autant qui pourraient nuire aux individus. Des pistes de réflexion concernant la distinction entre les conduites saines, sécuritaires et consensuelles sont incluses dans le rapport d’activités et pourraient permettre aux cliniciens de se baser sur des critères plus concrets afin de départager le ludique de l’atypique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : BDSM, Sadomasochisme, Sexothérapie, Paraphilie
| Type: |
Rapport (document diplômant)
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| Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
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Directeur de thèse: |
Goulet, Michel |
| Mots-clés ou Sujets: |
Bondage / Sadomasochisme / Paraphilie / Santé sexuelle |
| Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de sexologie |
| Déposé par: |
Service des bibliothèques
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| Date de dépôt: |
11 juill. 2023 08:09 |
| Dernière modification: |
11 juill. 2023 08:09 |
| Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16748 |
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