Évaluation d'approches complémentaires pour déterminer la connectivité entre les milieux humides et l'eau souterraine et de surface

Laplante, Rachel (2021). « Évaluation d'approches complémentaires pour déterminer la connectivité entre les milieux humides et l'eau souterraine et de surface » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de la Terre.

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Résumé

Les milieux humides sont définis comme des écosystèmes saturés en eau pendant une période de l’année, ayant une végétation hygrophyte et un sol hydromorphe. Ils subissent des pressions grandissantes en raison des changements climatiques et des activités humaines, ce qui a un impact sur leurs fonctions hydrologiques. Il est difficile d’estimer cet impact et donc de cibler les milieux humides à protéger prioritairement. Peu de méthodes permettent d’identifier la connexion entre les milieux humides et les aquifères, mais elles sont nécessaires pour assurer la protection des milieux humides et la gestion durable de la ressource en eau. L’objectif de cette recherche était d’évaluer différentes méthodes pour déterminer la connectivité entre les milieux humides et l’eau souterraine afin d’identifier les milieux humides à protéger prioritairement à l’échelle régionale. La zone d’étude correspond à la région des Laurentides (12 550 km2; Québec, Canada). Elle est principalement couverte par le Bouclier canadien, mais d’importants aquifères granulaires se trouvent dans de nombreuses vallées. Les milieux humides couvrent 8% de la région. La première méthode est une méthode de terrain qui permet d’évaluer la connectivité entre l’eau souterraine et les tourbières à partir des solides totaux dissous et d’indicateurs biologiques. Les solides totaux dissous ont été mesurés et les indicateurs biologiques ont été échantillonnés dans 46 tourbières durant les étés 2019 et 2020. Les résultats suggèrent qu’il existe une connexion potentielle avec l’eau souterraine dans la majorité des tourbières étudiées. Toutefois, la méthode ne permet pas d’identifier les connexions pour les tourbières individuelles. La deuxième méthode qui est utilisée est une approche d’analyse spatiale (SIG) permettant d’évaluer l’hydrodiversité des milieux humides, soit la diversité dans le réseau hydrographique et de leur connectivité avec les sédiments avoisinants. La plupart des milieux humides dans les Laurentides sont connectés aux dépôts de till ainsi qu’au roc. Aussi, ils sont connectés au réseau hydrographique par des rivières. Le principal inconvénient de cette méthode est que la qualité des couches utilisées pour l’analyse spatiale affecte directement la qualité des résultats. Finalement, les résultats des deux méthodes suggèrent l’importance d’assurer la protection des milieux humides dans la région des Laurentides puisque leur connectivité à l’eau souterraine et l’eau de surface les rend vulnérables aux pressions qui s’exercent sur le cycle de l’eau. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Milieux humides, eau souterraine, eau de surface, Laurentides

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF / A.
Directeur de thèse: Larocque, Marie
Mots-clés ou Sujets: Zones humides / Eau souterraine / Eaux de surface / Connectivité écologique / Les Laurentides
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 19 nov. 2021 14:41
Dernière modification: 19 nov. 2021 14:41
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/14850

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