Demers, Jonathan
(2008).
« Oeuvres sans demeure » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études des arts.
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Résumé
Le mémoire que voici est une exploration d'un travail en expansion. L'objectif premier est de poser une réflexion nouvelle sur une pratique de plus en plus courante dans le milieu de l'art actuel, comme en témoigne ma participation au dernier numéro de la revue montréalaise ESSE (60 -dossier canular). Ainsi, à partir de différentes notions mettant en relation ou en opposition la réalité et la fiction, le vrai, le faux, et le moins vrai, j'ai tenté de cerner les différentes possibilités du travail de création que j'ai élaboré dans le cadre de mon mémoire de production en Études des arts. Cette pratique est constituée de trois textes publiés dans des revues d'art montréalaises ainsi que tout ce qui les entoure. Ces textes sont-ils de vrais articles, à propos de véritables artistes, ou sont-ils des constructions de toutes pièces? Jusqu'à quel point sont-ils vrais, moins vrais, ou même carrément faux? J'ai cerné l'aspect théorique de ce travail de deux points de vue presque opposés. Puisque la nature de ces articles diffère selon la réception qu'en fera chaque lecteur (ou spectateur), j'ai dû concevoir cette pratique à partir de son dévoilement, ou de sa transparence. Le premier volet du mémoire concerne une pratique que j'associerai principalement à la mystification telle que Jean-François Jendillou l'explique dans son ouvrage phare (ou pourquoi pas fard!) L'esthétique de la mystification. Je m'attarderai aussi dans ce passage sur d'autres concepts, voisins de la mystification, comme le trompe-l'oeil, le canular et la supposition d'auteur. Le second volet, développé au dernier chapitre, fait état d'une pratique transparente, ou à faible coefficient de visibilité. J'en suis arrivé à la conclusion qu'une telle pratique, que j'ai nommée OEuvres sans demeure, ne peut avoir une seule approche théorique due à sa forme ambiguë. Elle est une forme ouverte, parfois mystificatrice lorsque dévoilée (ou auto-dévoilée), et parfois sans véritable contour, potentiellement immense et infini, tant et aussi longtemps que des lecteurs liront ces textes comme de véritables textes, et que des gens en parleront ainsi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mystification, Canular, Trompe-l'œil, Œuvre invisible, Œuvre théorique, Pascal Rhoze, Biennale de Paris.
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. Le mémoire original comporte un document d'accompagnement (3 boîtes comprenant des photographies, des périodiques d'art et de la correspondance) disponible uniquement à la collection spéciale de la Bibliothèque des arts de l'UQAM. |
Directeur de thèse: |
Lupien, Jocelyne |
Mots-clés ou Sujets: |
Art, Canular, Oeuvre d'art, Revue d'art, Trompe-l'oeil |
Unité d'appartenance: |
Faculté des arts > Département d'histoire de l'art |
Déposé par: |
RB Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
09 déc. 2008 |
Dernière modification: |
01 nov. 2014 02:07 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/1449 |