La récolte des nénuphars ; suivi de Faire éclater le genre : science-fiction et féminisme

Warren, Élise (2020). « La récolte des nénuphars ; suivi de Faire éclater le genre : science-fiction et féminisme » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

La récolte des nénuphars est un récit dystopique qui met en scène deux narratrices. L’une, Astrid, vit dans un monde futuriste où la ville est entièrement composée de verre et où les hommes et les femmes vivent séparément. L’autre est une narratrice sans nom qui existe à travers un journal personnel, qui date des années 2019-2020. Depuis la découverte de ce journal, Astrid n’est plus tout à fait la même. Contaminée par sa lecture, elle peine à accepter le deuil de son amie Lunie, partie vers « l’oasis » après avoir gagné un concours de féminité. Astrid se verra forcée, à cause de sa curiosité, à participer à ce concours et perdra ses repères, jusqu’à se croire la réelle narratrice du journal personnel. Elle découvrira que sa ville est bâtie sur un mensonge et, complètement délaissée par le système, elle tentera d’écrire à son tour, afin de raviver la mémoire de toutes celles qu’elle a aimées. Faire éclater le genre : science-fiction et féminisme, quant à lui, commence par une mise en contexte de la colère féministe comme moteur d’écriture. Il passe ensuite par l’élaboration d’un horizon théorique de la science-fiction (Darko Suvin, Joanna Russ), de la science-fiction féministe (Sarah Lefanu, Joanna Russ), puis de la dystopie (Frédéric Claisse), un des sous-genres les plus politiques de la science-fiction, ce qui fait d’elle un parfait véhicule pour une écriture féministe. Un chapitre est consacré à la prescription de beauté imposée aux femmes dans notre société, symbole de la binarité sexuelle et de l’hétéronormativité qui nous régissent. Le chapitre suivant remet en question l’appartenance générique de La récolte des nénuphars à la science-fiction, un genre difficilement saisissable, mais qui implique certaines attentes chez les lecteurs et lectrices. L’essai conclut en remettant en question, cette fois-ci, la définition même de la dystopie établie plus tôt : peut-être peut-on écrire une dystopie sans placer l’univers dans le futur, séparer ce sous-genre de la science-fiction, en faire un genre en soi. Écrire une dystopie serait alors une façon spécifique d’aborder notre société, dans l’optique de sensibiliser politiquement ses lecteurs et lectrices. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : science-fiction, féminisme, dystopie, écriture politique, binarité sexuelle

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF / A.
Directeur de thèse: Saint-Martin, Lori
Mots-clés ou Sujets: Science-fiction / Féminisme et littérature / Dystopies / Femmes dans la littérature / Beauté féminine dans la littérature / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 17 sept. 2021 15:28
Dernière modification: 17 sept. 2021 15:28
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/14487

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