L'art de la gravure entre 1850 et 1885 et l'architecture commerciale de Montréal : le cas de John Henry Walker

Sirois, Hélène (2019). « L'art de la gravure entre 1850 et 1885 et l'architecture commerciale de Montréal : le cas de John Henry Walker » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire de l'art.

Fichier(s) associé(s) à ce document :

Prévisualisation	PDF Télécharger (74MB)

Résumé

Le Musée McCord conserve une magnifique collection d'estampes gravées par John Henry Walker entre 1848 et 1886. Dans cette collection, certaines estampes témoignent des transformations de l'architecture commerciale de Montréal construits au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Elles sont le fruit de l'art de la gravure de bois de bout et ont été élaborées pour promouvoir des commerces dans les journaux à grand tirage. D'abord créées pour la publicité, ces estampes ont été utilisés subséquemment pour médiatiser l'image de Montréal tout en conservant leurs attributs artistiques promotionnels. C'est par l'entremise des estampes de Walker que le mémoire s'interroge sur le lien entre l'art de la gravure et la pratique d'architecture entre 1850 et 1885 laquelle est à l'origine de la transformation des façades commerciales de la vil le donnant lieu au Montréal victorien. L'hypothèse du mémoire soutient qu'en représentant la nouvelle richesse ornementale en façade des commerces montréalais, l'art de la gravure a été un facteur déterminant qui a contribué à constituer et à concrétiser le Montréal victorien touchant alors la pratique d'architecture. Le mémoire propose un questionnement sur les stratégies artistiques de l'art de la gravure sur bois de bout employées pour représenter la nouvelle ornementation architecturale des commerces montréalais largement diffusée par les nouveaux moyens de transport de l'ère industrielle. C'est au moment où les stratégies appliquées sur l'estampe publicitaire auraient été employées par les journaux pour promouvoir la ville en célébrant ses architectes que nous serait dévoiler l'incidence sur la pratique d'architecture. Les architectes auraient alors répondu aux demandes des commerçants, ce qui les auraient conduit à élaborer une architecture particulièrement riche en ornements sur la façade des bâtiments commerciaux donnant lieu au Montréal victorien. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1850-1885, gravure, John Henry Walker, estampe, architecture commerciale, Montréal victorien

Type:	Mémoire accepté
Informations complémentaires:	Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse:	Contandriopoulos, Christina
Mots-clés ou Sujets:	Gravure canadienne / Estampe canadienne / 19e siècle / John Henry Walker / Architecture commerciale / Architecture victorienne / Montréal
Unité d'appartenance:	Faculté des arts > Département d'histoire de l'art
Déposé par:	Service des bibliothèques
Date de dépôt:	15 janv. 2020 15:06
Dernière modification:	15 janv. 2020 15:06
Adresse URL :	http://archipel.uqam.ca/id/eprint/13042

Modifier les métadonnées (propriétaire du document)

Statistiques