Martin, Philippe
(2008).
« Analyse diachronique du comportement thermique de Montréal en période estivale de 1984 à 2005 » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en géographie.
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Résumé
Le changement climatique en cours et à venir, qui se traduit au Canada comme dans la plupart des régions du monde par un climat plus chaud, peut être parfois amplifié en fonction des conditions de surface et notamment dans les zones urbanisées durant la saison estivale. Compte tenu que la moitié de l'humanité vit désormais en ville, l'urbanisation est un enjeu dans le réchauffement global. La grande métropole de Montréal au sud du Québec est une région soumise à une urbanisation propice à la formation d'îlots de chaleur urbains (ICU) qui ont une influence sur le climat régional. La présente étude analyse durant des périodes estivales l'évolution du comportement thermique de Montréal au cours des 20 dernières années (1984-2005), afin d'en dresser le bilan à l'aide d'une série d'images satellites Landsat 5 TM. Suite au traitement de dix images Landsat 5, la localisation et l'amplitude des ICU sur le territoire ont été établies. Les secteurs fortement minéralisés et/ou végétalisés ont été identifiés en explorant la relation entre les températures de surface et l'indice de végétation Normalized Difference Vegetation Index (NDVI). Ainsi on a pu constater que certaines municipalités et/ou arrondissements (ou portions du territoire) présentent des bilans thermiques de surface forts différents. Certains ont vu leur couvert végétal disparaître peu à peu à l'instar de nouvelles constructions, faisant croître la superficie au sol et l'intensité des ICU. D'autres ont en revanche concilié urbanisme et environnement en maintenant les espaces verts, ce qui a limité voire diminué la chaleur à certains endroits. Les résultats montrent aussi que les îlots de chaleur se sont amplifiés au cours des décennies quelque soit le mois ou l'année, en particulier dans la moitié sud-ouest de l'île de Montréal. Ce comportement thermique résulte donc d'une distribution des surfaces végétalisées versus non (ou peu) végétalisées. Dans cette recherche nous démontrons que la corrélation entre ces températures de surface et le NDVI est très forte avec un gradiant allant de températures fraiches pour les zones vertes vers des valeurs beaucoup plus chaudes pour les secteurs minéralisés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Îlot de chaleur urbain, Télédétection, Infrarouge thermique, Comportement thermique, Indice de végétation NDVI, Analyse en composante principale.
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Baudouin, Yves |
Mots-clés ou Sujets: |
Communauté métropolitaine de Montréal, Climat, Espace vert, Été, Histoire, Îlot de chaleur, Milieu urbain, Utilisation du sol, Temps (Météorologie), 1980-1989, 1990-1999, 2000-2009, Montréal (Île) |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de géographie |
Déposé par: |
RB Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
14 nov. 2008 |
Dernière modification: |
01 nov. 2014 02:06 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/1290 |