Effets de l'aversion au risque et de la préférence temporelle dans la décision de produire du maïs et du soya biologiques : le cas des agriculteurs québécois

Piovesan, Sabrina (2019). « Effets de l'aversion au risque et de la préférence temporelle dans la décision de produire du maïs et du soya biologiques : le cas des agriculteurs québécois » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'environnement.

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Résumé

L'agriculture biologique occupe toujours une place marginale dans les grandes cultures de maïs et de soya au Québec. La transition d'une production conventionnelle vers une production biologique représente un défi agronomique et un certain risque pour l'agriculteur. Elle offre toutefois une plus grande profitabilité une fois la certification obtenue. Nous avons cherché à démontrer que l'aversion au risque et la préférence temporelle des producteurs de maïs et de soya biologique québécois expliquent en partie leur choix de production. Pour répondre à cette question, des questionnaires autoadministrés, des entrevues et des mises en situation avec listes de prix multiples ont été utilisés auprès de 36 agriculteurs. Nous avons posé trois hypothèses : (1) les agriculteurs biologiques ont un taux d'actualisation plus faible que les agriculteurs conventionnels; (2) les agriculteurs biologiques ont un taux d'aversion au risque plus faible que les agriculteurs conventionnels; (3) les agriculteurs biologiques ont à la fois un plus petit taux d'aversion au risque et un plus petit taux d'actualisation que les agriculteurs conventionnels. L'analyse des maximums de vraisemblance démontre une différence statistiquement significative entre les coefficients d'aversion au risque des producteurs biologiques et conventionnels. Le modèle probit a été utilisé pour mesurer l'effet des coefficients d'aversion au risque et le taux d'actualisation sur la probabilité d'occurrence d'une production biologique. Les résultats obtenus démontrent que les agriculteurs biologiques de notre échantillon ont une plus grande tolérance au risque et un plus petit taux d'actualisation que les producteurs conventionnels. Ces résultats ne nous permettent pas de conclure à un lien causal, mais suggèrent que ces hypothèses ne peuvent être rejetées d'emblée. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aversion au risque, Préférence temporelle, Agriculture biologique, Grandes cultures

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Séguin, Charles
Mots-clés ou Sujets: Agriculture biologique / Cultures de plein champ / Aversion pour le risque / Actualisation / Agriculteurs biologiques / Québec (Province)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 24 juill. 2019 15:24
Dernière modification: 24 juill. 2019 15:24
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/12656

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