Effet d'un programme d'entraînement en résistance combiné à la montée d'escaliers sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie des patients atteints de pneumopathie interstitielle (PI)

Lalande Gauthier, Mélina (2018). « Effet d'un programme d'entraînement en résistance combiné à la montée d'escaliers sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie des patients atteints de pneumopathie interstitielle (PI) » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en kinanthropologie.

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Résumé

La capacité à l’effort des patients atteints de pneumopathie interstitielle (PI) diminue rapidement avec l’apparition des symptômes de dyspnée. Ils se retrouvent souvent dans un cercle vicieux où l’activité physique est de moins en moins pratiquée en raison des symptômes d’essoufflement ressentis au repos et à l’effort. Cette inactivité engendre une atrophie musculaire, une diminution de la masse musculaire ainsi qu’une perte de force musculaire. Ce qui diminue grandement leur capacité fonctionnelle et par le fait même leur qualité de vie. Face à cette diminution de la capacité à effectuer les tâches quotidiennes, l’anxiété s’installe. La réadaptation pulmonaire (RP) fait maintenant partie intégrante du plan de traitement chez les patients atteints de maladies pulmonaires. Plusieurs études ont mis en lumière les effets bénéfiques de la réadaptation pulmonaire dans la gestion des patients atteints de maladies pulmonaires, surtout chez les patients atteints de maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC). Pour ce qui est des patients atteints PI, leur participation à la réadaptation pulmonaire permet l’amélioration de leur capacité à l’effort, de leur perception de la dyspnée lors d’activités quotidiennes ainsi que la diminution de leur anxiété. Les patients atteints de PI ont une capacité à l’effort réduite. Une diminution de la force musculaire L’objectif de l’étude est de comparer l’impact de 2 types de programmes de RP, RP traditionnel (entraînement cardiovasculaire et en résistance) et RP résistance (entraînement en résistance et montée d’escaliers), sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie des patients atteints de PI. L’hypothèse est qu’il n’y aura pas de différence significative entre les deux groupes au niveau de l’amélioration de la capacité fonctionnelle et de la qualité de vie suite à la participation au programme de RP. Dans cette étude, 14 participants ont été divisés en 2 groupes : RPTRAD (5 hommes et 2 femmes âgés de 63±10 ans) et RPRES (5 hommes et 2 femmes âgés de 65±12 ans), qui ont participé à un programme de RP sur huit semaines, à raison de trois fois par semaine. Le contenu des séances de RP pour le groupe RPTRAD comprenait un entraînement cardiovasculaire de 30 minutes, divisé en deux fois 15 min (vélo stationnaire et tapis roulant), et de deux séries de 12 répétitions de six exercices musculaires en résistance tandis que pour le groupe RPRES, les participants ont effectué deux montées d’escaliers et six exercices musculaires en résistance. Le TM6 avec spectroscopie infrarouge (NIRS), un test de montée d’escalier (TME), la force de préhension (FP) et le questionnaire respiratoire de St-Georges (QRSG) ont été administrés pré et post RP. Seuls les participants ayant achevé 16 séances ou plus sur un total de 21 (76 %) ont été considérés dans les analyses. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour le TM6 (p = 0,402), le TME (p = 0,806) et le score total au QRSG (p = 0,532). Cependant, on peut observer une différence significative entre les deux groupes pour la mesure de la FP (p = 0, 014). De plus, les mesures du NIRS pendant le TM6 ne montrent pas de différence significative entre les deux groupes au niveau de la différence pré/post RP pour la diminution de la saturation musculaire en oxygène (p = 0,814) et l’hémoglobine totale (p = 0,876). Les résultats confirment partiellement l’hypothèse de départ voulant que les bénéfices retirés par les participants des deux groupes soient similaires au niveau de la capacité fonctionnelle et de la qualité de vie. En comparant les résultats pré/post RP des deux groupes, on n’observe aucune différence significative au niveau de la distance parcourue et des mesures du NIRS pendant le TM6, de la distance verticale parcourue au TME et du score des différentes sections du QRSG. Malgré le fait que la différence ne soit pas significative entre les deux groupes, on peut observer une tendance à une plus forte amélioration de la distance de marche au TM6 chez les participants du groupe RPTRAD. La faible amélioration des participants du groupe RPRES au TM6 peut être attribuable à l’effet plafond rencontré lors d’un résultat supérieur à 450 mètres en pré RP. Il est tout de même possible d’observer une augmentation significativement plus grande de la FP chez les participants du groupe RPTRAD. Ce qui infirme notre hypothèse alternative pour cette composante. ____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : activité physique, pneumopathie interstitielle, fibrose pulmonaire, réadaptation pulmonaire, qualité de vie.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Comtois, Alain Steve
Mots-clés ou Sujets: Pneumopathies interstitielles / Réadaptation / Exercices isométriques / Exercices aérobies / Montée d'escaliers / Capacité fonctionnelle / Qualité de la vie
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences de l'activité physique
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 31 janv. 2019 10:57
Dernière modification: 31 janv. 2019 10:57
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/12163

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