Étude de l'îlot de chaleur urbain dans le climat courant et futur pour le cas de l'île de Montréal

Roberge, François (2018). « Étude de l'îlot de chaleur urbain dans le climat courant et futur pour le cas de l'île de Montréal » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'atmosphère.

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Résumé

Les régions urbaines avec leurs caractéristiques distinctes de la surface modifient le partitionnement de l'énergie et de l'eau, ce qui cause généralement des températures plus grandes en comparant avec les régions adjacentes non urbaines. Ce phénomène, appelé l'îlot de chaleur urbain (ICU), est étudié pour le cas de la ville de Montréal situé dans le centre-est du Canada dans la province du Québec, pour le climat courant et futur, pour l'été et l'automne. L'objectif est aussi de quantifier la modulation urbaine des changements projetés au climat près de la surface incluant les extrêmes de température pour la région considérée. Les changements projetés de l'ICU sont étudiés en utilisant des simulations hors-ligne à haute résolution (250 m) réalisées avec un modèle de surface, le Canadian Land Surface Scheme (CLASS), avec ou sans représentation urbaine, pour le scénario RCP 8.5. Le modèle Town Energy Balance (TEB) est utilisé dans les simulations avec représentation urbaine. Une comparaison de la température de surface et à 2 m de la simulation avec représentation urbaine avec des ensembles de données disponibles indique que le modèle capture l'ICU qui dans le climat courant est d'à peu près 2°C en été et de 1°C en automne. Les résultats démontrent également que les régions urbaines n'augmentent pas seulement la température, mais aussi les extrêmes de température comme le nombre de jours chauds. Les changements projetés de la température de surface et à 2 m suggèrent des hausses importantes de température dans les régions urbaines et non urbaines avec une faible hausse de l'intensité de l'ICU. La hausse de l'ICU de surface en été est principalement due à une hausse de température de surface légèrement plus basse dans les régions non urbaines dues à une hausse du flux de chaleur latente associée à une hausse de précipitation dans les données de forçage. En automne, elle est plutôt due à une hausse de température légèrement plus élevée dans les températures de surfaces urbaines comparativement avec les régions non urbaines associée avec une hausse et une baisse de flux de chaleur sensible et latente respectivement pour les régions urbaines. De plus, l'analyse des changements projetés du nombre de jours chauds suggère une hausse de 5-8 jours en été et de 2-5 jours en automne due à la représentation urbaine. Cette étude a également permis de quantifier le rôle des régions urbaines sur le climat de surface et les extrêmes de températures ainsi que leurs impacts sur les changements projetés pour la région considérée. Cette information est cruciale pour les études concernant l'impact des changements climatiques et les mesures d'adaptation possibles pour plusieurs secteurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : îlot de chaleur urbain, changement climatique, climat près de la surface, jours chauds

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Sushama, Laxmi
Mots-clés ou Sujets: Îlots de chaleur urbains / Changements climatiques / Température urbaine / Île de Montréal / Villes et climat
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 07 nov. 2018 08:39
Dernière modification: 07 nov. 2018 08:39
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11803

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