Les générations post-keynésiennes : une comparaison des idées macroéconomiques de M. Kalecki, J. Robinson et P. Davidson

Joly, Louis-Maxime (2017). « Les générations post-keynésiennes : une comparaison des idées macroéconomiques de M. Kalecki, J. Robinson et P. Davidson » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en économique.

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Résumé

Ce projet vise à étudier trois précurseurs du post-keynésianisme, soit Michal Kalecki, Joan Robinson et Paul Davidson, et leur ambivalence face à la science économique. Celle-ci est marquée par leurs critiques des idées macroéconomiques orthodoxes où il est remis en question l'ontologie, l'épistémologie et la méthodologie de l'analyse économique dominante, toutefois en restant majoritairement dans l'enclave de leur profession. Sont ainsi étudiés les idées macroéconomiques et les fondements de l'analyse de ces trois économistes pour définir l'éthos post-keynésien par rapport à la discipline de la science économique. Tout d'abord, ce mémoire analyse l'histoire et les avancées théoriques de Robinson, qui jetait les bases de ce programme de recherche. Elle cherchait à continuer le projet de Kalecki initié avec le matérialisme historique de Marx, en incorporant les innovations liées au keynésianisme, en demeurant néanmoins prise dans les règles du jeu de la science économique et de sa critique. Pour sa part, Kalecki se réfléchissait en dehors de cette science, bien qu'il en restait proche. Il visait à travers la recherche empirique et la déduction une possibilité d'extraire la réalité sociale qu'il cherchait à transformer. De son côté, Davidson continua le projet keynésien de manière fondamentaliste, où plutôt que de développer une réflexion indépendante de l'économie, il visait à convaincre l'ensemble des économistes que l'analyse post-keynésienne était supérieure étant donné ses fondements plus réalistes. Cette attitude de Davidson poussa le paradoxe post-keynésien à son apogée, en proposant une fermeture méthodologique avec un retour aux fondements marshalliens. Ceci traduit bien l'ambivalence post-keynésienne face à l'éthos des économistes et l'autorité associée. Ce mémoire analyse donc l'impact d'un tel déchirement chez ces trois post-keynésiens qui, malgré leurs différences, restent unis par une compréhension macroéconomique relativement proche d'une économie monétaire de production. Ils représentent ainsi un ensemble puisant son identité à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de la science économique. Cette recherche à travers l'analyse de ces trois économistes met en lumière les limites et les possibilités offertes par ce programme de recherche par rapport à la redéfinition potentielle de la science économique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : post-keynésianisme, éthos, Michal Kalecki, Joan Robinson, Paul Davidson.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Düppe, Till
Mots-clés ou Sujets: Keynésianisme / Économie politique / Michał Kalecki / Joan Robinson / Paul Davidson
Unité d'appartenance: École des sciences de la gestion
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 24 janv. 2018 11:58
Dernière modification: 24 janv. 2018 11:58
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/10824

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