Échapper la tempête ; suivi de Dérive

Meuris, Ornella (2023). « Échapper la tempête ; suivi de Dérive » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Le projet de création de ce mémoire consiste en une expérience d’écriture in situ réalisée à Bruxelles pendant le confinement imposé en raison de la pandémie. Enfermée dans un appartement, la narratrice des poèmes se confronte à l’impossibilité de retrouver sa ville d’origine. L’écriture prend la forme d’un rituel quotidien. Les poèmes explorent la notion de chez soi à différentes échelles (la maison, la ville) dans un monde marqué par les bouleversements climatiques et sanitaires. Grâce à l’écriture, la narratrice dépasse le statu quo de l’enfermement et brise l’opposition entre l’intérieur et l’extérieur de la maison. Au fil de l’expérience, la poésie lui permet de se créer une carte du monde personnelle et de rendre la vie habitable. L’ensemble a été pensé comme un long poème dont on peut aussi bien glaner des parties en lisant un fragment au hasard. Le volet réflexif s’articule autour de la question suivante : comment la poésie permet-elle de rendre la vie habitable ? Une première partie revient sur la rencontre de l’autrice avec la poésie et sur les chemins qui l’ont amenée à penser cette dernière comme un processus et un moyen de réenchanter le monde. Une seconde partie explore la question de la pauvreté pour qui hérite d’une littérature et d’une culture mineures ou périphériques (comme c’est le cas en Belgique et au Québec). En dialoguant avec un texte d’Yvon Rivard, « L’héritage de la pauvreté », l’autrice y explique l’incidence que cela a eu sur ses intérêts et ses choix poétiques. La troisième partie s’intéresse à l’impact du confinement sur le projet d’écriture et de recherche. L’enfermement ayant d’abord éloigné l’autrice de son projet initial (qui comportait un important travail de terrain), il l’a finalement ramenée aux fondements mêmes de son attachement à la poésie. L’essai se conclut sur la reconnaissance que la poésie, au-delà du texte, au-delà du geste d’écriture, s’avère une façon féconde d’habiter le monde. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écriture in situ, chez-soi, poésie, rituels, confinement, crise écologique, magie

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Brassard, Denise
Mots-clés ou Sujets: Poésie / Chez-soi dans la littérature / Lieu dans la littérature / Confinement dans la littérature / Poèmes / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 23 janv. 2024 09:26
Dernière modification: 23 janv. 2024 09:26
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17306

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