Mourir idiot ; suivi de Bavarder en jubilant

Dussault St-Pierre, Antoine (2023). « Mourir idiot ; suivi de Bavarder en jubilant » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

MOURIR IDIOT (roman d’amis) À son plus haut degré de généralité, l’amitié se saisit comme ouverture, c’est-à-dire « continuisation » entre deux discrets ou, en termes communs, identification à un autre (et donc élargissement de l’identité) : l’autre en tant que soi. Elle s’oppose à l’inimitié, soit à l’autre en tant qu’autre. Un ami ne peut exister en tant que personne autre. L’autre, par définition, ce n’est pas votre ami. L’ami est une extension de l’égo. Ce qu’il y a d’ami, dans un autre, c’est vous-même, c’est la part en lui qui est vous-même. « O mes amis, il n’y a nul amy » (Aristote). Un ami, c’est fugace, ce n’est pas quelque chose qu’on a, ça s’enfuit dans les plis du temps, ce n’est jamais que des moments déjà terminés. L’amitié, ça ne se connaît qu’a posteriori. Quand l’amitié est faite, construite, elle est pour ainsi dire finie. Le reste est répétition, redite. J’ai construit une amitié, je t’ai mis dedans. Tu peux t’en aller, maintenant. Un roman d’amis – un roman sur la construction linguistique de l’amitié – un roman qui se cherche des amis (et peut-être aussi des ennemis) – un roman de solitudes – une machine désirante qui carbure à l’Idée de l’Amitié. BAVARDER EN JUBILANT (essai) J’interroge, dans mon écriture, une disposition (j’ai envie de dire « immanente ») à excéder les normes d’économie textuelle. Cela m’amène à développer une esthétique littéraire de l’excès qui s’articule autour des notions d’« inconcision » [sic] et d’« impertinence » et qui convoque, chemin faisant, les romans de quatre auteurs : 2666 (2003) de Roberto Bolaño, Des anges mineurs (1999) d’Antoine Volodine, Place forte (2002) de Sébastien Brebel et Le nez qui voque (1967) de Réjean Ducharme. Ces oeuvres (et la mienne) ont de commun qu’elles problématisent le rapport complexe entre le langage et la réalité par le recours à une forme excessive, hantée par l’échec, oscillant tour à tour entre la quête de totalité et le repli jubilatoire dans le jeu. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : amitié, excès, langage & réalité, totalité, jeu, fête, mythologie, idéalisation

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Bérard, Cassie
Mots-clés ou Sujets: Amitié dans la littérature / Excès dans la littérature / Roberto Bolaño / Antoine Volodine / Sébastien Brebel / Réjean Ducharme / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 17 janv. 2024 09:32
Dernière modification: 17 janv. 2024 09:32
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17284

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