Prémonitions ; suivi de Habiter l'horreur

Cornejo, Melina (2023). « Prémonitions ; suivi de Habiter l'horreur » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Prémonitions est un roman d’horreur politique et corporelle autofictionnel composé de courts chapitres, séparés en cinq sections qui illustrent différents stades de douleur. La narratrice, victime d’errance médicale, passe la nuit à l’urgence dans le but d’enfin trouver ce qui l’habite. Pendant son séjour, elle est confrontée aux silences de l’attente qui l’amènent à plonger dans ses souvenirs et à affronter les fantômes qui la hantent depuis longtemps. Alors qu’elle perd tous ses repères temporaux et moraux, elle se rattache à ses croyances chiliennes. Incapable d’obtenir des réponses à ses questions, la narratrice commence à penser que la maladie qui grossit dans son ventre est surnaturelle et qu’elle doit l’expulser de son corps. La salle d’urgence devient le lieu d’un huis clos d’où il faut se sauver à tout prix avant de devenir prisonnière de sa condition pour toujours. Toutefois, si la douleur est effrayante, elle se révèle aussi être une présence avec laquelle la narratrice doit apprendre à cohabiter. Dans mon essai Habiter l’horreur, je réfléchis à ce qui me pousse à écrire de l’horreur, en particulier dans le cadre de ce récit d’errance médicale. Dans un premier temps, je me penche sur l’horreur, ce genre écrit et réalisé par et pour des hommes. Je renvoie, entre autres, aux ouvrages de Carol J. Clover et de Barbara Creed sur le rôle des femmes dans le genre de l’horreur tout en me servant, aussi, de mon expérience en tant que spectatrice, lectrice et autrice. Dans un deuxième temps, je réfléchis à l’écriture de la douleur au féminin dans une perspective féministe et politique. Si l’horreur permet aux femmes de se libérer des tabous qui leur sont imposés, l’écriture de la douleur est également une manière d’exorciser les non-dits et les silences de la maladie. Dans cette partie, je mêle mon expérience à celle d’autres femmes souffrantes pour réfléchir aux possibilités de libération du corps par l’écriture de la douleur au féminin. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : horreur, douleur au féminin, body horror, hantise, autofiction, hôpital, maladie chronique, politique, final girl

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Delvaux, Martine
Mots-clés ou Sujets: Horreur dans la littérature / Femmes dans la littérature / Douleur dans la littérature / Maladies dans la littérature / Hôpitaux dans la littérature / Romans d'horreur / Mémoires et thèses de création
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 25 juill. 2023 10:17
Dernière modification: 25 juill. 2023 10:17
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16795

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