Toit végétal : un aménagement avantageux pour Montréal?

Ayassamy, Prisca (2017). « Toit végétal : un aménagement avantageux pour Montréal? » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'environnement.

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Résumé

Les toits végétaux résultent de l'aménagement de certains toits d'immeubles pour y installer des plateformes de verdure. Elles consistent en des plantes vivaces ou grasses sous forme de jardins en plein air ou sous forme de serres pour y cultiver certains légumes, herbes aromatiques et petits fruits en bacs. Ce mémoire s'appuie sur une revue de littérature scientifique et grise portant sur l'aménagement des toits dans le contexte global de l'environnement. Il a pour objectif de mettre en évidence les avantages que ces aménagements peuvent présenter pour une ville ainsi que les limites de telles installations compte tenu de l'état actuel de la réglementation et des contraintes techniques des bâtiments actuels. Sa structure est la suivante : (1) il explore les différentes formes de cultures sur les toits allant de jardins ou de serres, en passant par les cultures en bacs, en pots ou en pleine terre sur les toits d'immeubles, (2) il présente les différentes techniques de cultures hors-sol telles l'hydroponie, l'aquaponie et l'aéroponie, (3) il examine les problématiques environnementales ayant des incidences sociales et qui peuvent être atténuées par l'installation de ces toits, (4) il examine les limites des projets de toits végétaux complexes dues à certains facteurs législatifs, réglementaires (subvention et droit d'installation) et techniques (capacité portante et structure). S'inscrivant dans le cadre général de l'aménagement et de l'agriculture urbaine, ces jardins sur les toits, dépendamment de l'intensité des cultures qui y sont faites, peuvent contribuer à récupérer des superficies plus ou moins significatives de terres agricoles perdues à la suite du développement urbain. Au plan alimentaire, selon l'intensité des cultures qui y sont pratiquées, ils peuvent favoriser l'accès de proximité à des aliments nutritifs et frais. Ils peuvent atténuer, du moins durant la saison productive, l'approvisionnement en produits importés et aider ainsi à réduire, bien que de façon marginale, l'importation et le transport d'aliments sur de longues distances. S'ils sont aménagés avec un substrat de 150 mm, qualifié de toits intensifs, ils peuvent contribuer à une meilleure gestion des eaux pluviales en réduisant d'environ 75 % la décharge des eaux de ruissellement (Sheng et al., 2011), voire parfois jusqu'à 100 % (Berardi et al, 2014, p. 422). S'ils sont aménagés avec un substrat d'une profondeur de 100 mm, qualifié de toits extensifs, ils peuvent alors contribuer à réduire cette décharge d'environ 45 % (Mentens et al, 2006, p. 224). Au plan énergétique, les toits intensifs et, dans une moindre mesure, les toits extensifs peuvent également contribuer, en été, à atténuer les îlots de chaleur et les besoins en climatisation alors qu'en saison froide, ils peuvent baisser les coûts de chauffage. Dans les deux cas, ils peuvent aider à réduire l'émission de gaz à effet de serre, causée à 80 % par les villes (Peng et al, s.d, p. 3) et accroître la biodiversité avec des espèces de plantes et d'insectes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agriculture urbaine, aménagement, toits, serres sur les toits, sécurité alimentaire, îlot de chaleur, ruissellement, biodiversité

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Mottet, Éric
Mots-clés ou Sujets: Toits végétalisés / Villes -- Aménagement et assainissement / Agriculture urbaine / Montréal
Unité d'appartenance: Instituts > Institut des sciences de l'environnement (ISE)
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 28 nov. 2018 14:52
Dernière modification: 28 nov. 2018 14:52
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11924

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