L'errance dans la pratique du carnet chez Jean-Pierre Issenhuth : s'égarer pour mieux bâtir

Paul, Catherine (2018). « L'errance dans la pratique du carnet chez Jean-Pierre Issenhuth : s'égarer pour mieux bâtir » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

L'objectif de ce mémoire est d'analyser les carnets publiés de Jean-Pierre Issenhuth pour démontrer comment cet outil d'écriture favorise plusieurs formes d'errance. Notre recherche se concentre principalement sur le deuxième recueil de l'auteur, Chemins de sable, un corpus peu étudié. Le cinquième monde et La géométrie des ombres sont également utilisés pour étayer nos assertions. Le premier chapitre allie les théories génétique et géopoétique pour définir ce que sont le carnet et l'errance. À partir d'études dédiées au carnet, il s'agira d'abord d'identifier les particularités ainsi que les principales fonctions de cet objet génétique. C'est aussi en comparant la pratique du carnet chez divers écrivains que nous comprendrons davantage son importance dans le processus scriptural. L'errance est également abordée de façon semblable : l'examen de ses caractéristiques et du rôle qu'elle acquiert au sein de la création en précisera la signification. Enfin, l'étude parallèle du carnet et de l'errance permettra de voir comment cette dernière se révèle dans la pratique d'écriture du carnet. Dans le deuxième chapitre nous tenterons de relever les diverses traces de l'« errance pensée » (Bouvet) dans les carnets de Jean-Pierre Issenhuth. En outre, il sera question des blancs typographiques, du style fragmentaire, de l'utilisation des marges et des notes de bas de page pour comprendre de quelle manière tous ces éléments renvoient à l'errance. Aussi, le concept du « nomade intellectuel » établi par Kenneth White contribuera à déterminer la portée des nombreuses citations qui parcourent les carnets. Sans errer physiquement, Jean-Pierre Issenhuth adopte un comportement face à la nature, à la terre et à l'univers qui tranche par rapport aux habitudes de ses contemporains. Ce rapport au monde sera l'objet du troisième chapitre alors que nous verrons comment la marche, la promenade et la flânerie sont des modes d'apprivoisement de l'espace plutôt que des façons de s'approprier un territoire. L'analyse des fragments démontrera ensuite le rapport singulier au monde du carnetier alors que sa curiosité, son lien avec la nature et les animaux, son sens de l'observation aiguisé et ses différentes passions pour la construction de cabanes et le jardinage s'accordent avec sa quête personnelle qui vise à vivre en harmonie avec la terre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jean-Pierre Issenhuth, carnet d'écrivain, errance, nomade intellectuel, marche, flânerie, fragment, marge, harmonie, nature, terre, rapport au monde.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Martel, Jacinthe
Mots-clés ou Sujets: Jean-Pierre Issenhuth / Carnets d'écrivain / Errance dans la littérature
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 19 nov. 2018 14:47
Dernière modification: 19 nov. 2018 14:47
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11853

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