Vision chromatique et gestualité : le concept de transparence dans les oeuvres de Marcelle Ferron

Millet, Véronique (2017). « Vision chromatique et gestualité : le concept de transparence dans les oeuvres de Marcelle Ferron » Mémoire. Montréal, Québec, Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire de l'art.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (10MB)

Résumé

Ce mémoire porte sur la place et l'importance de la transparence dans les œuvres de Marcelle Ferron. Signataire de Refus global, l'artiste originaire de Louiseville (Québec) s'est d'emblée exprimée par la peinture et ce, durant plusieurs années. À son retour de France en 1966 – elle a passé treize années de sa vie en dehors du Canada - elle s'est davantage intéressée au travail du verre, en cela initiée en France par le verrier Michel Blum. Elle ira même jusqu'à se consacrer exclusivement à ce médium durant quelques années. Notre propos est d'explorer les diverses formes de gestualité de l'artiste afin de comprendre comment ces espaces habillés de couleur et de lumière s'inscrivent peu à peu, puis exhaustivement, dans la production de Marcelle Ferron, avant que celle-ci ne revienne à la peinture. Quelles ont été les prémices de la transparence dans ses œuvres précédant les verrières? Comment s'est-elle ensuite passionnée pour le travail du verre? Enfin, nous nous intéressons plus spécifiquement à ce qui est considéré comme son œuvre majeure en matière de vitrail : la verrière de la station de métro Champ-de-Mars, à Montréal. Nous analysons préalablement les liens entre les idéaux développés dans le manifeste automatiste Refus global et la dimension utopique de l'engagement artistique et politique de Marcelle Ferron, notamment dans son passage à l'art public. Nous nous référons principalement à l'humaniste anglais Thomas More ainsi qu'à l'auteur allemand Paul Scheerbart de manière à appréhender la dimension utopique dans les œuvres de verre de Ferron. Dans un second temps nous appuyons notre réflexion sur les approches théoriques de Marc Augé, ethnologue et anthropologue français qui s'est beaucoup intéressé à la question du non-lieu, ce lieu non anthropologique, non marqué par l'humain- définition à laquelle répondent plusieurs lieux publics, en particulier le métro. Cela nous permet de saisir comment des œuvres telles que les verrières de Marcelle Ferron peuvent redéfinir les non-lieux en habitant l'espace public (parfois le plus impersonnel, voire éprouvant, comme un palais de justice, un hôpital ou un métro). Enfin nous investiguons l'histoire du verre et essayons de comprendre la portée tant technique qu'artistique de la verrière de la station de métro Champ-de-Mars. Ces observations nous mènent aux tout derniers travaux de réfection et transformation de la station et à la problématique de la conservation d'une telle œuvre d'art public. __________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Marcelle Ferron, Refus global, vitrail, utopie, lumière, transparence, verrière, non-lieu, verre, art public, Champ-de-Mars

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Lapointe, Gilles
Mots-clés ou Sujets: Marcelle Ferron / Transparence dans l'art / Art du verre / Vitraux / Art public / Station de métro Champ-de-Mars (Montréal, Québec) / Refus global
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'histoire de l'art
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 23 févr. 2018 14:14
Dernière modification: 23 févr. 2018 14:14
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/10946

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...