Arbour, Myriam
(2016).
« Le point de vue des parties prenantes sur les processus de consultation dans une démarche d'acceptabilité sociale de projets urbains : exemples de deux cas montréalais » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.
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Résumé
Depuis quelques années, des promoteurs et les élus portent une attention particulière à la notion d'acceptabilité sociale, favorisant ainsi certaines transformations en gestion de projet. D'une part, les promoteurs tentent de plus en plus de communiquer en amont avec les acteurs concernés afin d'obtenir leurs commentaires et leurs demandes relativement à leur projet. D'autre part, les élus mettent en place des procédures réglementaires qui obligent la consultation des citoyens à l'égard de certains types de projets, comme c'est le cas pour ceux qui sont soumis à l'Office de la consultation publique de Montréal. Nonobstant les promesses de transparence du processus décisionnel et la participation des acteurs de la société civile à l'élaboration des projets, des tensions demeurent, comme en témoigne le rejet récent de plusieurs projets de développements. Nous avons pour intuition de recherche que l'appréciation qu'ont les acteurs (parties prenantes) participant à ces mécanismes contribue grandement au succès ou à l'échec d'un projet. Ainsi, nous partons de deux cas montréalais ayant fait l'objet d'une consultation publique dans la dernière décennie pour rendre compte de la perception qu'ont les parties prenantes – toute personne directement ou indirectement touchée par les impacts d'un projet – à l'égard des mécanismes de consultations publiques mis en place par les promoteurs et du processus institutionnalisé sous la gouverne de l'Office de consultation publique de Montréal. Notre recherche exploratoire s'est donc effectuée en deux temps : une recension documentaire qui a été suivie de la réalisation de onze entretiens de recherche. Pour nos entretiens, nous avons rencontré différents acteurs associés aux débats entourant les deux projets à l'étude. Ces participants étaient : des élus, des fonctionnaires, des groupes de pression, des regroupements de citoyens ou des représentants des associations d'affaires dont les positions sur le projet étaient diverses (favorable, neutre, critique ou défavorable). Notre recherche nous permet de constater que bien que les promoteurs de nos deux cas adoptent une stratégie de communication en amont, leurs projets respectifs ne reçoivent pas le même niveau d'acceptabilité sociale. Il en ressort également que les processus consultatifs institutionnalisés, dans leur globalité, sont perçus positivement, même si certains réclament une meilleure flexibilité et une adaptabilité accrue des structures. La définition du rôle des élus semble poser problème, ces derniers étant souvent perçus comme absents et manquant de leadership.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : OCPM, consultation publique, participation citoyenne, légitimité et design participatif
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Yates, Stéphanie |
Mots-clés ou Sujets: |
Office de consultation publique de Montréal / Opinion publique / Urbanisme -- Montréal -- Participation des citoyens / Acceptabilité sociale / Communication |
Unité d'appartenance: |
Faculté de communication |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
13 sept. 2016 18:21 |
Dernière modification: |
13 sept. 2016 18:21 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/8851 |