Guès-Bergeron, Aleck
(2014).
« Nanotechnologies, alimentation et cosmétiques : le cas du dioxyde de titane et du dioxyde de titane nanométrique et la part du Québec dans cette industrie » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'environnement.
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Résumé
Le dioxyde de titane (TiO2), parfois qualifié de « blanc des blancs », est très largement utilisé comme pigment dans les peintures, les revêtements de sol, les papiers, cartons et plastiques d'un très grand nombre d'objets du quotidien (CIRC, 2010). Compte tenu de ses propriétés pigmentaires, on retrouve également du dioxyde de titane, sous forme de colorant dans certains dentifrices et confiseries, tout comme on peut parfois en retrouver dans certains laits écrémés, certaines confitures de fruits, dans du pain ou des viandes préparées (Gouvernement du Canada, 2012). Les propriétés d'écran UV du TiO2 expliquent qu'il soit également intégré dans certaines crèmes solaires et cosmétiques (EPA water and sunscreen, 2010). Les propriétés photoréactives du dioxyde incitent à l'intégrer à des surfaces autonettoyantes, alors que certains types de cellules photovoltaïques ont mis à profit son potentiel photocatalytique. À l'échelle nanométrique, les propriétés photoréactives et catalytiques du dioxyde de titane sont intensifiées. Il perd alors sa coloration blanche, tout en demeurant un écran solaire efficace. Le nanodioxyde de titane (nanoTiO2) est également utilisé comme purificateur d'eau et d'air et comme nettoyant de surface et est ajouté à certains emballages de plastique, crèmes solaires et aliments. Dans un tel contexte, nous pouvons nous interroger sur la faiblesse des dispositifs législatifs et réglementaires dans le domaine des nanotechnologies, notamment à l'égard du dioxyde de titane et du nanodioxyde de titane, tous deux largement utilisés dans les produits d'usage courant, particulièrement dans l'alimentation et les cosmétiques. Et comme le Québec est le troisième producteur mondial de la matière première servant à la production du dioxyde et du nanodioxyde de titane. De ce fait, ce dossier devrait d'autant plus nous préoccuper. Près de Havre-Saint-Pierre, aux abords du lac Tio (pourvoirie du lac Allard, MRC de la Minganie) QIT-Rio Tinto, Fer et Titane exploite depuis 1947, une mine à ciel ouvert qui a fourni jusqu'à maintenant environ 70 millions de tonnes d'ilménite brute. Cette production comble ainsi près de 30 pourcent de la demande annuelle en scories titanifères, qui est la matière première nécessaire à la production de dioxyde de titane et de nanoTiO2. Ce mémoire qui s'appuie sur une revue de littérature approfondie, vise à brosser le portrait de la production, de la diffusion, de l'encadrement et des risques sanitaires et environnementaux liés à l'utilisation du dioxyde de titane et du nanodioxyde de titane dans l'alimentation et les cosmétiques.
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Vandelac, Louise |
Mots-clés ou Sujets: |
Oxyde de titane -- Québec (Province) / Nanodioxyde de titane / Risques pour la santé / Risques écotoxicologiques / Nanotechnologie / Cosmétiques / Alimentation |
Unité d'appartenance: |
Instituts > Institut des sciences de l'environnement (ISE) |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
14 déc. 2015 14:21 |
Dernière modification: |
14 déc. 2015 14:21 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/7537 |