Dubuc, Marie-Maude
(2014).
« Influence des facteurs physiologiques et des habitudes de vie sur le rendement scolaire des étudiantes universitaires de premier cycle » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en kinanthropologie.
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Résumé
La littérature suggère un lien entre les facteurs physiologiques, les habitudes de vie et le rendement scolaire chez les enfants et les adolescents. La capacité de prédire qu'un étudiant aura du succès dans ses études a des implications très importantes pour le milieu académique universitaire. Notre objectif est de déterminer le rôle que jouent les facteurs physiologiques et les habitudes de vie sur le rendement scolaire des étudiantes universitaires de premier cycle. Cent femmes inscrites à temps plein à la Faculté des sciences de l'Université du Québec à Montréal et ayant complété au moins 45 crédits universitaires ont participé à l'étude (âge moyen=24,4 ± 4,6 ans). La composition corporelle (DXA), la circonférence de la taille et des hanches, la force musculaire (préhension), la consommation maximale d'oxygène (VO2 max) (protocole de Bruce), les habitudes alimentaires et les habitudes de sommeil ont été évaluées. La moyenne académique a servi à diviser les 100 participantes en quatre groupes égaux (n=25) afin de les comparer (le 1er quartile étant les étudiantes les plus performantes (PER) et le 4ème quartile les étudiantes les plus faibles (FAI)). Nos résultats indiquent que la force de préhension (kg/kg poids corporel) et la consommation maximale d'oxygène (ml/kg/min) sont significativement plus élevées (P<0,05) dans le groupe PER que dans le groupe FAI. La consommation de fruits et légumes de même que la prise quotidienne du petit-déjeuner sont positivement associées au rendement scolaire (P<0,05). De plus, on dénote une corrélation positive entre la moyenne académique des étudiantes et leur nombre de crédits universitaires réussis, leur VO2 max et leur nombre de repas quotidiens (P<0,05). Finalement, l'analyse de la régression linéaire nous indique que la prise quotidienne du petit-déjeuner, le nombre de crédits universitaires réussis et le VO2 max sont des prédicteurs expliquant 20,0 % de la variance du rendement scolaire des étudiantes universitaires de premier cycle. En conclusion, les résultats obtenus suggèrent que certains facteurs physiologiques et certaines habitudes de vie sont associés au rendement scolaire des étudiantes universitaires de premier cycle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rendement scolaire, étudiants universitaires, facteurs physiologiques, éducation, habitudes de vie