Gaudreault, Félix-Antoine
(2022).
« Effet non linéaire de la taille des classes sur le développement cognitif et non cognitif de l'enfant : estimation avec les données de l'Enquête québécoise sur le développement de l'enfant en maternelle de 2012 et 2017 » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en économique.
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Résumé
Ce mémoire s’intéresse à l’effet de la taille des classes sur le développement cognitif et non cognitif de l’enfant en maternelle. Les données de l’Enquête québécoise sur le développement de l’enfant en maternelle, qui couvrent une large portion des enfants en maternelle au Québec dans les années scolaires 2011-2012 et 2016-2017, sont utilisées pour estimer l’effet étudié. L’enquête inclut également une quantité importante de variables sur l’enfant et son parcours. Un design par variables instrumentales est utilisé. Une analyse par composantes principales est aussi effectuée pour construire divers scores de développement non cognitif et pour valider la construction du questionnaire des deux éditions de l’enquête. Cette recherche conclut que l’effet de la taille des classes sur le développement cognitif et non cognitif est en général faible, négatif et statistiquement différent de zéro. L’effet marginal estimé est d’environ 1 % d’un écart-type de la distribution des mesures étudiées dans l’échantillon sur différents scores de développement. Cependant, l’effet est beaucoup plus fort pour les enfants défavorisés. L’effet estimé est souvent plus que doublé lorsque seulement les enfants défavorisés sont étudiés. Il semble donc qu’une politique de réduction généralisée de la taille des classes, telle que mise en place par le gouvernement du Québec en 2016, ne soit pas une politique publique intéressante. Une politique ciblée dans certains milieux pourrait, quant à elle, avoir un effet important sur les enfants défavorisés, qui ont en général un retard de développement en bas âge. Différentes simulations sont finalement utilisées pour démontrer la possibilité, à faible coût, d’améliorer à la fois la moyenne générale de développement cognitif et non cognitif des enfants du Québec et de réduire l’écart de développement entre les enfants de différents milieux socio-économiques. La réduction de l’écart entre ces groupes d’enfants est estimée entre 30 % et 40 % sous la politique publique proposée.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : politique publique, développement de l’enfant, enfant en bas âge, développement cognitif, développement non cognitif, variables instrumentales, analyse par composantes principales, non-linéarité, hétérogénéité, équité, inégalités, Québec
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Connolly, Marie |
Mots-clés ou Sujets: |
Taille des classes (Éducation) / Développement de l'enfant / Cognition chez l'enfant / Enfants d'âge préscolaire / Québec (Province) |
Unité d'appartenance: |
École des sciences de la gestion > Département des sciences économiques |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
07 oct. 2022 08:04 |
Dernière modification: |
09 nov. 2022 07:59 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/15834 |