Morales, Sandra
(2018).
« Comparaison de trois méthodes d'évaluation de la morphologie du bras affecté par le lymphœdème chez des femmes ayant été atteintes du cancer du sein » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en kinanthropologie.
Fichier(s) associé(s) à ce document :
Résumé
Une des conséquences secondaires les plus handicapantes causées par les traitements pour un cancer est le lymphœdème. Cette recherche, s'inscrit dans une démarche pour comparer une méthode de mesure du volume du bras affecté par le lymphœdème. Le but de la présente recherche était de comparer trois méthodes pour mesurer le lymphœdème. L'échantillon se composait de cinq femmes qui ont eu un diagnostic de cancer du sein. Elles ont subi des interventions chirurgicales ou des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie au besoin et un des critères d'inclusion étaient de six à 36 mois post-traitement. Le recrutement de participants a été effectué par le médecin responsable à la Clinique Lymphœdème sous la direction de la Dre Anne Towers, les participantes ont toutes présenté un lymphœdème de stade I et II lié au cancer du sein au bras du côté affecté. Trois méthodes ont été utilisées pour mesurer : le lymphœdème 1) la bio impédance électrique (BIE), 2) imagerie par ultrason (US), et 3) les circonférences ou périmètrie. Les résultats indiquent que la méthode de bio impédance électrique (BIE) demeure la méthode la plus sensible pour détecter le lymphœdème et corrèle faiblement avec la méthode des circonférences (r2=0.08) et l'ultrason (US) (r2=0.34 pour le triceps r2=0.28 pour le mi-axillaire et r2=0.08 pour le biceps). Toutefois, l'élaboration d'une formule d'ajustement, pour la méthode par circonférences pourrait s'avérer une méthode alternative peu couteuse et valide. Principalement, avec un ajout de mesure au niveau de l'avant-bras, jumelé avec le mi- axillaire et le triceps, il semble y avoir une tendance pour déceler le lymphœdème. Cependant, cela demanderait des études plus approfondies et un échantillon plus important. De plus, la méthode des circonférences ne semble pas assez sensible et/ou valide pour observer une différence significative à la suite d'une intervention alors que la bio-impédance électrique nous permet de suivre des changements significatifs. Cette observation accentue le besoin de revoir la formule afin que la validité et la précision atteignent la précision de la bio-impédance. En conclusion, ce mémoire a permis d'observer deux méthodes non invasives, peu couteuses et faciles d'administration où des modifications doivent être apportées aux méthodes pour atteindre la précision de la bio impédance électrique. Bien que ces modifications n'ont pu être apportées à ces deux méthodes dans le cadre de cette étude due à un échantillon trop restreint, les tendances décelées ont permis de d'identifier plusieurs pistes d'amélioration.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bio-impédance bioélectrique (BIE) : méthode utilise pour mesurer les volumes de fluides corporels extracellulaire et intracellulaire et la quantité totale de l'eau corporelle et permet d'estimer la masse libre de gras et le gras corporel total. Ultrason: Technique que parmi une sonde émettrice réceptrice émet, au travers de la peau, une onde ultrasonore dont une partie se réfléchit à l'interface graisse/muscle.
Type: |
Mémoire accepté
|
Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Comtois, Alain Steve |
Mots-clés ou Sujets: |
Lymphœdème / Bras -- Mensurations / Composition corporelle / Impédance bioélectrique / Échographie / Anthropométrie / Cancer du sein |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences > Département des sciences de l'activité physique |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
|
Date de dépôt: |
23 oct. 2018 10:47 |
Dernière modification: |
23 oct. 2018 10:47 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11764 |