Sauret, Emily
(2017).
« Information environnementale sur l'emballage des produits cosmétiques » Mémoire.
Montréal, Québec, Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de la gestion.
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Résumé
Le marché de niche des cosmétiques bio est en plein essor. Le secteur de la cosmétique bio représente au niveau mondial 7 milliards d'euros avec une part de marché de 2,3% et une croissance de 7%. Les produits certifiés sont très présents en Europe, soit environ 70% (nouvelles-etiques.com, 2015). Les différentes formes d'informations présentes sur l'emballage d'un produit peuvent augmenter ou faire baisser l'intention d'achat envers un produit cosmétique. La littérature soulève l'importance d'une bonne compréhension de l'information par le consommateur. Une information claire, compréhensible augmentera la crédibilité du consommateur envers le message et subséquemment son intention d'achat. Toutefois, l'incompréhension des labels peut entrainer une confusion dans l'esprit du consommateur dans le traitement de l'information d'un produit et ainsi faire baisser sa confiance. Cette recherche a pour objectif d'évaluer l'importance de l'information environnementale sur les emballages des produits cosmétiques lors du processus de décision de choix d'un produit par le consommateur. Un design de recherche descriptif en coupe instantané unique a été retenu. Les variables indépendantes « Eco-label certifié », « Eco-label non certifié », « Hyper labellisation » et « Attachement à la marque » ont été analysées afin de mesurer leurs effets directs sur la variable dépendante « Intention d' achat ». Les effets de ces variables ont été également analysés en intégrant la variable médiatrice « Confiance ». L'étude a été faite auprès de 123 consommateurs représentatifs de la population québécoise. Les participants sont des consommateurs réguliers de produits éco-responsables. Les résultats mettent en exergue l'importance de communiquer sur la différence entre les éco-labels de type I et les éco-labels de type II qui n'est pas bien comprise par les consommateurs. En effet, les éco-labels de type I (étiquettes environnementales) sont officiels et sont certifiés par des organismes extérieurs, contrairement aux éco-labels de type II qui sont des autodéclarations environnementales et ne sont pas certifiés. De plus, dans cette étude, l'hyper labellisation ou muti-labellisation qui est l'addition des labels sur l'emballage d'un produit, augmente la confiance des consommateurs envers le produit.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Information environnementale, Crédibilité, Confiance, Liste INCI, Intention d'achat
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Robinot, Elisabeth |
Mots-clés ou Sujets: |
Cosmétiques / Emballages / Information environnementale / INCI / Étiquetage écologique / Consommateurs / Attitudes / Confiance |
Unité d'appartenance: |
École des sciences de la gestion > Département de marketing |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
13 déc. 2017 10:51 |
Dernière modification: |
13 déc. 2017 10:51 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/10771 |