Dionne, Marc-Antoine
(2021).
« La mobilité interprovinciale des diplômés des sciences de l'éducation et des sciences infirmières et la pénurie de main d'oeuvre au Québec » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en économique.
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Résumé
Cette étude propose une analyse des tendances de mobilité géographique et du revenu des diplômés de six cohortes d’étudiants de deux provinces canadiennes, l’Ontario et le Québec de 2010 à 2016. Elle utilise la Plateforme de liens longitudinaux entre l’éducation et le marché du travail (PLEMT). Cette plateforme consiste en l’appariement entre les fichiers administratifs contenus dans le Fichier des familles T1 (FFT1) et le Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) et permet d’évaluer sur une base annuelle la mobilité des diplômés de professions réputées en manque de main-d’œuvre, les sciences de l’éducation ainsi que les sciences infirmières. Nous suivons les diplômés des deux provinces peu importe où ceux-ci déménagent dans le reste du Canada. Nous trouvons que la mobilité des diplômés québécois est très faible comparativement à celle de leurs homologues ontariens et que le Québec bénéficie d’un solde positif entre les sortants et les entrants pour les deux groupes de diplômés. Parmi les diplômés qui ne rapportent plus résider dans leur province d’études, une analyse par modèle logit nous permet d’affirmer que les étudiants ayant reçu une éducation en français sont moins mobiles que ceux ayant fréquenté des institutions anglophones, que le sexe ne semble pas jouer un rôle quant à la mobilité et que les individus vont habituellement déménager dans les premières années suivant l’obtention de leur diplôme. Une analyse par modèle à effets fixes révèle que les diplômés des sciences de l’éducation ayant quitté leur province d’études rapportent des salaires annuels 20% plus élevés que leurs homologues demeurés dans leur province d’études. Les diplômés des sciences infirmières ne semblent pas avoir de hausse significative de leurs revenus. Cette hausse est difficile à déterminer compte tenu du très faible niveau de mobilité des diplômés en sciences infirmières au Québec. Cette hausse est, par contre, presque équivalente à la différence dans le coût de la vie entre les provinces.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mobilité interprovinciale, Revenus, Pénurie de main d’oeuvre, Enseignants, Infirmiers, Québec, Ontario, Modèles à effets fixes
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Haeck, Catherine |
Mots-clés ou Sujets: |
Mobilité de la main-d'œuvre / Mobilité géographique / Canada / Pénurie de main-d'œuvre / Salaires / Enseignantes / Infirmières / Diplômées de l'enseignement postsecondaire / Québec (Province) / Ontario |
Unité d'appartenance: |
École des sciences de la gestion > Département des sciences économiques |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
12 janv. 2022 14:56 |
Dernière modification: |
12 janv. 2022 14:56 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/14939 |