Mimeault, Véronique
(2016).
« Projet de Loi 21 de 2009 et identité professionnelle de travailleurs sociaux œuvrant en santé mentale jeunesse » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.
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Résumé
Ce mémoire s'intéresse au processus identitaire continu des travailleurs sociaux et propose une photo de l'identité professionnelle du moment dans le champ de la pédopsychiatrie aux tournants du projet de Loi 21 de 2009. La Loi modifiant le Code des professions et d'autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines (Loi 21) redéfinit le libellé du travail social, dépose un discours sur la pratique et l'encadre d'un nouveau contexte légal. Les objectifs de la recherche étaient d'aller explorer le discours des travailleurs sociaux sur les tenants et aboutissants de leurs pratiques effectives et d'identifier les tensions qui existent entre le discours, la pratique et le contexte post-Loi 21 afin de répondre à la question suivante : comment les travailleurs sociaux œuvrant en santé mentale jeunesse parlent-ils de leur identité professionnelle et de ses frontières dans ce nouveau contexte en ce qui a trait à la pratique auprès des familles (intervention familiale et/ou thérapie familiale)? La recherche a été qualitative et exploratoire et basée sur une analyse thématique inspirée de la théorie ancrée. L'échantillon était de 6 participants. La conceptualisation de l'identité professionnelle s'est faite à la lumière de l'institutionnalisation de Berger et Luckmann, du self constructionniste de Mead et de l'acte selon Mendel. À l'issu des travaux sur la question de recherche, il est ressorti des résultats que, bien que les travailleurs sociaux œuvrant en pédopsychiatrie reconnaissent leur pratique dans la définition de l'intervention familiale, ils ont l'impression que la Loi 21 leur retire une légitimation de pratique lorsqu'il est question du pan de leur pratique assimilable à de la thérapie familiale. Le rôle du travailleur social en santé mentale jeunesse a été décrit comme comportant deux niveaux : l'un traditionnel et l'autre systémique ; le niveau systémique partage les mêmes bases théoriques et pratiques que la thérapie familiale. La majorité des répondants estimaient exercer de l'intervention et de la thérapie familiale, mais ne pas pouvoir le nommer ouvertement comme tel de peur d'être jugés pour usurpation du titre de thérapeute conjugal et familial ou de psychothérapeute. Par ailleurs, la notion de frontière s'est vue mieux décrite par les concepts de continuum et de variation de focus. De plus, elle suscitait l'image d'une bascule où la pratique peut passer de l'intervention à la thérapie et de la thérapie à l'intervention à même une rencontre en face-à-face avec une famille.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité professionnelle, travail social, thérapie familiale, psychothérapie, Loi 21
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Huot, François |
Mots-clés ou Sujets: |
Service social -- Pratique / Identité professionnelle / Travailleurs sociaux pour les jeunes / Thérapie familiale / Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines (Québec) |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > École de travail social |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
09 mars 2017 14:27 |
Dernière modification: |
09 mars 2017 14:27 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/9400 |