Profil protéolytique de la reeline durant la différenciation neuroectodermique de cellules souches P19

Lafortune-Sgambato, Clara (2016). « Profil protéolytique de la reeline durant la différenciation neuroectodermique de cellules souches P19 » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en biochimie.

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Résumé

La reeline, une glycoprotéine sécrétoire du cerveau, joue un rôle essentiel dans l'organisation des couches neuronales chez l'embryon ainsi que dans la plasticité synaptique chez l'adulte. Un dysfonctionnement de la reeline est associé à des maladies neurologiques telles que l'Alzheimer ou la schizophrénie. Cette protéine existe sous des formes de 400, 300 et 180 kDa possédant la même extrémité N. Les rôles précis des fragments 300K et 180K ainsi que l'identité des protéases responsables de leur génération restent peu connus. Nous utilisons le modèle de cellules souches embryonnaires P19, capables de se différencier en dérivées du neuroectoderme, pour étudier la régulation de la reeline dans un contexte développemental. Les cultures de cellules P19 différenciées contiennent surtout des neurones aux jours 4 à 7 de la différenciation, auxquels s'ajoutent des astrocytes au-delà de jour 8. La céruloplasmine (CP), une protéine à cuivre extracellulaire synthétisée par les astrocytes, induit la génération de la reeline 300K dans des cultures de neurones P19 de jour 6. À l'aide des cultures neuroectodermiques P19, nous avons voulu (1) déterminer s'il existe une relation entre l'apparition de fragments de la reeline et celle des astrocytes, (2) identifier la ou les classes de protéases impliquées dans la fragmentation de la reeline, et (3) évaluer si l'ajout de la CP au-delà de jour 6 a un impact sur ces cultures. Les résultats d'immunobuvardage montrent que les cultures produisent d'abord la reeline 400K et 180K, puis la reeline 300K à partir du jour 8, donc bien avant l'apparition d'astrocytes qui sont détectés à partir du jour 10. Ces cultures ne produisent pas de CP endogène de façon détectable. L'ajout d'inhibiteurs de protéases de jour 6 à jour 8 a montré que des inhibiteurs de métalloprotéases, de protéases à sérine et de protéases à cystéine ont, à des degrés divers, inhibé la génération de la reeline de 180K ou celle de 300K. Aucun de ces inhibiteurs n'a causé une inhibition complète suggérant qu'il pourrait y avoir plus d'une protéase capable de générer ces fragments. Dès le jour 10, les cultures montrent l'apparition d'îlots cellulaires exhibant des projections neuritiques rayonnantes que l'on retrouve très faiblement lorsque les cultures sont traitées avec de la CP exogène. L'ensemble des résultats suggère qu'une ou plusieurs cascades protéolytiques, d'origine neuronale plutôt qu'astrocytaire, pourrait être impliquée dans la génération de la reeline 180K et de 300K, et que la CP aurait une influence sur l'organisation neuronale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : reeline, céruloplasmine, cellules P19, différenciation neuronale, protéases, inhibiteurs, immunobuvardage

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Paquin, Joanne
Mots-clés ou Sujets: Reeline / Céruléoplasmine / Enzymes protéolytiques / Cellules -- Différenciation / Cellules souches embryonnaires / Neurones
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département de chimie
Faculté des sciences > Département des sciences biologiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 26 oct. 2016 18:11
Dernière modification: 26 oct. 2016 18:11
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/8958

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