Charpentier Lemieux, François
(2015).
« Entraînement en résistance, consommation de protéines et fonction musculaire chez les hommes âgés de 70 ans et plus » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en kinanthropologie.
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Résumé
Les dysfonctions du muscle squelettique et la perte de force liée à l'âge sont largement reconnus comme des facteurs menant à des incapacités physiques. Il est de ce fait crucial de trouver des stratégies non pharmacologiques pour prévenir ce processus physiologique lié au vieillissement normal et contrer la perte d'autonomie et de mobilité des personnes âgées. L'entrainement en résistance est une stratégie efficace pour contrer les pertes de fonction musculaire et de capacités fonctionnelles. De plus, la consommation de protéines semble aussi jouer au rôle important sur la préservation de la force et la masse musculaires et sur la santé. L'ingestion d'une dose de protéines supérieure à celle présentement recommandée (0.8g/kgMasseCorporelle(MC)/j) est en effet associée à une moindre prévalence de problèmes de santé chez les sujets âgés. Dans le cadre de ce mémoire, nos objectifs étaient 1) d'examiner l'impact de l'apport protéique initial sur la réponse musculaire suite à un entrainement en résistance chez les hommes âgés de 70 ans et plus et 2) d'examiner l'impact de l'évolution de l'apport protéique sur leur réponse musculaire suite à cet entrainement. 21 hommes âgés de 70 ans et plus ont été recrutés et divisés en deux groupes selon leur apport protéique pré-entrainement (déterminé par journaux alimentaires) : un groupe consommant moins de 1,1g/kgMC/j (PROT 1,1-) et un groupe consommant plus de 1,2g/kgMC/j (PROT 1,2+). La composition corporelle (DXA), la force de préhension (dynamomètre), la force des membres inférieurs (test d'une répétition maximale), l'activité physique (accéléromètres) et les capacités fonctionnelles (SPPB) ont été évaluées avant et après un entrainement en résistance de 12 semaines. Pour toutes les variables qui ont été étudiées, aucune différence entre les groupes n'a été observée avant l'entrainement. Le groupe PROT 1,2+ a obtenu des gains supérieurs de force musculaire des membres inférieurs et de l'index de qualité musculaire en réponse à l'entrainement par rapport au groupe PROT 1,1-. Aucun effet de l'évolution de l'apport protéique au cours de l'entrainement sur la fonction musculaire n'a pu être mis en évidence dans notre étude. Nos résultats indiquent donc qu'un apport protéique supérieur à 1,2 g/kgMC/j ne semble pas avoir d'effets bénéfiques sur la fonction musculaire chez des hommes âgés ne participant pas à un programme d'entrainement en résistance. Un tel apport protéique semble toutefois pouvoir potentialiser les gains de fonction musculaire en réponse à un entrainement en résistance chez des hommes âgés.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fonction musculaire, force musculaire, apport protéique, entrainement en résistance, vieillissement
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Aubertin-Leheudre, Mylène |
Mots-clés ou Sujets: |
Muscles -- Vieillissement / Force musculaire / Hommes âgés / Musculation pour personnes âgées / Protéines dans l'alimentation humaine |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences > Département des sciences de l'activité physique |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
11 févr. 2016 18:04 |
Dernière modification: |
11 févr. 2016 18:04 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/7725 |