Breaking down the differences between breakdancing and b-boying : a grounded theory approach

Simard, Helen (2014). « Breaking down the differences between breakdancing and b-boying : a grounded theory approach » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en danse.

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Résumé

Cette étude empirique qualitative explore comment les danseurs montréalais au Québec (Canada) estiment que leur expérience incarnée de la danse b-boying diffère des représentations commerciales du break dancing des années 1980. Elle utilise pour ce faire l'approche méthodologique de la théorisation ancrée ethnographique (grounded theory ethnography) qui intègre des entrevues qualitatives, l'observation participante, une revue de littérature et d'artéfacts, ainsi que la notation chorégraphique inspirée de l'analyse du mouvement de Laban et des 5 Elements of Battle Style d'Alien Ness. Retenant l'approche de la théorie ancrée proposée par Kathy Charmaz, je me suis inspirée de l'analyse de la danse de Suzanne Youngerman pour développer un cadre conceptuel qui explore les éléments choréologigues, sociologiques et symboliques de ces deux danses. Dans un premier temps, je présente les différences structurelles et stylistiques entre le b-boying tel qu'il est pratiqué à Montréal et le break dancing tel qu'il est représenté dans les films hollywoodiens et dans les guides pédagogiques publiés de 1982 à 1986. Dans un deuxième temps, je m'appuie sur la théorie du soi-objet (self-as-object) et du soi-agent (self-as-process) de George Mead, ainsi que sur la notion d'habitus de Pierre Bourdieu afin de démontrer que le b-boying n'est pas une forme de danse en tant que telle, mais plutôt une expression de l'identité qui passe par la pratique de cette danse. J'introduis le terme du « self-as-dancing-body » (soi-dansant) pour traiter de cette manifestation unique de l'identité sociale qui se construit et s'exprime dans l'adoption d'une forme de danse et dans l'intégration de sa communauté. Enfin, j'étudie la notion de « realness » ou d'authenticité artistique et culturelle dans le b-boying. Je démontre que la perception du break dancing en tant que « fausse » représentation du b-boying sert de repère à partir duquel les b-boys et les b-girls de Montréal peuvent évaluer leur propre performance ou celles de leurs pairs ainsi que leur engagement à l'égard de la culture hip-hop. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : b-boying, break dancing, théorisation ancrée, interactionnisme symbolique, identité sociale, authenticité.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Harbonnier, Nicole
Mots-clés ou Sujets: B-boying, Break dancing, Danse. Aspect social. Québec (Province). Montréal, Danse. Aspect sociologique, Identité collective, Authenticité (Philosophie)
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département de danse
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 17 juin 2015 18:09
Dernière modification: 01 mars 2018 11:50
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/7035

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