Perceptions et pouvoirs des intervenants sociaux concernant la divulgation de renseignements confidentiels prévus par l'article 35.4 de la LPJ

Bélanger, Julie (2014). « Perceptions et pouvoirs des intervenants sociaux concernant la divulgation de renseignements confidentiels prévus par l'article 35.4 de la LPJ » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.

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Résumé

L'objectif de cette recherche est d'explorer la perception des intervenantes sociales travaillant au Centre jeunesse de Montréal (CJM) et au Centre Dollard-Cormier (CDC) en lien avec la divulgation de renseignements confidentiels, particulièrement celle prévue par l'application de l'article 35.4 de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Cet article de loi semble aller à l'encontre de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) qui régit la confidentialité. Face au double devoir de protéger l'enfance et de protéger la confidentialité, nous avons voulu savoir comment agissent les intervenantes sociales lorsqu'elles sont confrontées à prendre une décision quant à la divulgation de renseignements confidentiels. Notre cadre théorique est inspiré d'une perspective structuraliste des milieux institutionnels, de théories sur le pouvoir et sur le modèle autoritaire, de concepts entourant les savoirs expert et juridique ainsi que du régime volontaire. Notre collecte de données (huit entrevues semi-dirigées) nous a permis de recueillir la perception d'intervenantes de deux milieux de pratique du réseau de la santé et des services sociaux, soit de quatre intervenantes (CJM) appelées à aller chercher des renseignements confidentiels pour les fins d'enquête d'un signalement ainsi que la perception de quatre intervenantes (CDC) qui doivent répondre à la demande de renseignements du DPJ. Les résultats de la recherche nous informent que toutes les intervenantes sociales rencontrées (CJM et CDC) tendent à protéger la confidentialité de leur clientèle, c'est-à-dire des enfants pour le CJM ainsi que des parents et des jeunes pour le CDC. Les répondantes du CDC perçoivent la confidentialité comme un outil qui facilite l'intervention sociale et elles vont davantage appuyer la décision de divulguer ou pas de l'information en fonction du consentement de la clientèle et du danger imminent d'une situation. Les répondantes du CJM perçoivent la confidentialité comme une contrainte et elles vont prendre leur décision plus en fonction de repères normatifs (lois, règles, normes, supérieurs). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Confidentialité, Protection de la jeunesse, Toxicomanie, Pouvoir, Éthique

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Mensah, Maria Nengeh
Mots-clés ou Sujets: Québec (Province). Loi sur la protection de la jeunesse, Attitude, Confidentialité, Déontologie, Divulgation d'information, Information confidentielle, Pratique professionnelle, Protection de la jeunesse, Travail social, Travailleur social, Québec (Province)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > École de travail social
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 22 déc. 2014 14:55
Dernière modification: 22 déc. 2014 14:55
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/6546

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