Gingras, Yves
(1988).
« Réflexions sur les conditions institutionnelles de réussite des programmes STS », dans
Recueil des activités du CIEST, sous la dir. de Caron, A. et Michaud, A..
Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de philosophie, pp. 357-366.
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Résumé
Bien qu’une seule année se soit écoulée depuis la création, en janvier 1987, d’un baccalauréat en Science Technologie et Société (STS) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il n’est peut-être pas trop tôt pour réfléchir à haute voix sur les conditions probables de réussite d’un tel programme à la lumière de l’expérience accumulée dans ce domaine en Europe et aux Etats-Unis au cours des vingt dernières années.
Il n’et évidemment pas question ici de fournir une description détaillée des multiples programmes qui ont vu le jour dans différents pays, et qui ont tous leurs particularités locales, mais plutôt de tenter de construire une classification de ces programmes dans laquelle situer le programme de l’UQAM. Notre objectif est de mettre en évidence les conditions institutionnelles qui ont favorisé la réussite de certains programmes, qui expliquent la stagnation de plusieurs d’entre-eux, et de les comparer à celles qui prévalent dans les universités québécoises de façon à préciser la spécificité du programme STS de l’UQAM.