Végétalisation du bâtiment en milieu urbain : bénéfices et perspectives

Bernier, Anne-Marie (2011). « Végétalisation du bâtiment en milieu urbain : bénéfices et perspectives » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'environnement.

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Résumé

La présente recherche est une étude qualitative inductive exploratoire dont le but est de déterminer comment la végétalisation du bâti peut contribuer à l'amélioration de la qualité de vie individuelle et collective en milieu urbain. Trois objectifs secondaires sous-tendent l'étude : identifier et documenter les bénéfices de la végétalisation du bâti en milieu urbain; relever les différentes formes que peut prendre la végétalisation du bâtiment; cibler et proposer des efforts de végétalisation du bâti à envisager dans le contexte montréalais. Le cadre théorique est celui de l'écologie urbaine, discipline qui considère la ville comme un écosystème et l'humain comme une espèce parmi les autres à l'intérieur de cet écosystème. Les données ont été collectées principalement par revue critique de la littérature et observation directe. La démarche méthodologique sur le terrain et les études de cas ont été menées à Paris, ville où les efforts de végétalisation du bâtiment sont en pleine explosion. L'histoire et les formes variées que peut prendre la végétalisation des toits et des façades ont tout d'abord été documentées et illustrées. Les nombreux bénéfices de la pratique en milieu urbain ont ensuite été abordés : la régulation de la température, l'atténuation de l'effet d'îlot de chaleur urbain, la gestion des eaux de ruissellement, l'isolation thermique et acoustique du bâtiment, la biodiversité, la qualité de l'air et la qualité de l'espace en sont les principaux exemples. Les observations, entretiens et études de cas effectués à Paris ont servi d'inspiration pour le dernier chapitre de propositions pour le contexte montréalais. L'utilisation de plantes des montagnes et des falaises, de plantes sempervirentes résistantes, ainsi que la protection des racines contre le gel sont les recommandations retenues concernant les façades végétales dans la métropole québécoise. Les logements sociaux ont été proposés comme bâtiments à végétaliser afin de démocratiser la pratique et de générer les bénéfices les plus probants sur le plan de la régulation de la température. Les Habitations Jeanne-Mance, un complexe de logements subventionnés au centre-ville de Montréal, ont finalement été sélectionnées afin de préciser ces recommandations. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : végétalisation, verdissement, environnement urbain, façade végétale, toit vert, effet d'îlot de chaleur urbain, Paris, Montréal.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur
Directeur de thèse: Bergmann, Borkur
Mots-clés ou Sujets: Écologie urbaine, Îlot de chaleur, Impact environnemental, Milieu urbain, Mur végétalisé, Toit vert, Végétalisation, Montréal (Québec), Paris (France)
Unité d'appartenance: Instituts > Institut des sciences de l'environnement (ISE)
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 06 sept. 2011 13:19
Dernière modification: 01 nov. 2014 02:19
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/4022

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