Effets combinés de la consanguinité et de l'enrichissement sur la stéréotypie de souris sylvestres (peromyscus maniculatus sonoriensis)

Turki, Leïla (2009). « Effets combinés de la consanguinité et de l'enrichissement sur la stéréotypie de souris sylvestres (peromyscus maniculatus sonoriensis) » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en biologie.

Fichier(s) associé(s) à ce document :
[img]
Prévisualisation
PDF
Télécharger (1MB)

Résumé

Deux problèmes importants caractérisent les conditions d'élevage en captivité (animaux domestiques, de laboratoire, de zoo): la reproduction consanguine, qui rend les animaux plus fragiles et plus sensibles au stress, et la pauvreté des stimuli environnementaux, qui accroît le stress et affecte la santé et le bien-être des animaux. Un indice de faible bien-être ou de stress chez un animal maintenu en captivité est l'apparition et le maintien de comportements stéréotypiques. Ceux-ci se caractérisent par des mouvements répétitifs, sans buts apparents. Les individus d'une même espèce ne réagissent pas nécessairement de la même façon à des mêmes conditions, et les animaux très actifs semblent avoir une plus grande propension à développer des comportements stéréotypiques en captivité. Nous testons sur deux générations de souris sylvestres (Peromyscus maniculatus sonoriensis) sauvages maintenues en laboratoire l'effet combiné de la consanguinité et de l'enrichissement (social et/ou physique) sur l'activité, et de l'effet combiné de la consanguinité, de l'enrichissement (social et/ou physique) et de l'activité sur l'expression de la stéréotypie. Celle-ci apparaît chez la souris entre 20 et 90 jours suivant la naissance et continue de se manifester à l'âge adulte. Nous estimons par la suite la répétabilité de l'activité et de la stéréotypie. Quatre groupes de souris ont été formés à chaque génération: des consanguins (F entre 0,25 et 0,34) en milieu riche (enrichissement physique); des consanguins en milieu pauvre (conditions d'habitation standard) ; des non-consanguins (F entre 0,05 et 0,078) en milieu riche; des non-consanguins en milieu pauvre. La présence de différents comportements stéréotypiques a été notée au cours de 28 périodes d'observation, de cinq minutes chacune, par individu, pendant l'ontogenèse de la stéréotypie. Par la suite, chaque souris a été observée pendant 7 à 9 jours non consécutifs toutes les demi-heures pendant 7 heures. Des tests linéaires mixtes généralisés indiquent que la consanguinité peut interagir avec l'enrichissement de sorte à affecter l'activité générale dans la cage ou les comportements stéréotypiques, mais que les effets ne sont pas nécessairement tranchés ni permanents: ils peuvent varier entre les générations et, à long terme, au sein d'une même génération. Par ailleurs, l'enrichissement social ou physique réduit plus la propension des souris très actives à devenir stéréotypiques que celle des souris peu actives. Enfin, les modèles linéaires mixtes et les BLUPs (best linear unbiased predictors) calculés à partir de ces derniers indiquent que l'activité et la stéréotypie sont très répétables: elles sont très influencées par l'appartenance à la famille chez les juvéniles; avec l'âge, ce sont les effets individuels qui deviennent le plus marqués. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souris sylvestres, Stéréotypie, Tempérament, Activité, Consanguinité, Enrichissement social ou physique.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Reale, Denis
Mots-clés ou Sujets: Consanguinité, Souris sylvestre, Comportement animal, Captivité, Tempérament
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences biologiques
Déposé par: RB Service des bibliothèques
Date de dépôt: 24 sept. 2009 13:02
Dernière modification: 01 nov. 2014 02:10
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/2304

Statistiques

Voir les statistiques sur cinq ans...