Chater, Mélissa
(2025).
« Les représentations médiatiques des performances sportives dans les sports collectifs féminins aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024 : analyse de la transformation des représentations des équipes féminines françaises de Basketball, Handball et Rugby dans trois quotidiens nationaux français » Mémoire.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.
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Résumé
Le cas des équipes féminines françaises met en lumière des performances remarquables lors des Jeux olympiques (JO) de Tokyo 2020 et de Paris 2024 : l’équipe de basketball a décroché le bronze (3e place) à Tokyo et l’argent (2e) à Paris, le handball a remporté l’or (1er) à Tokyo et l’argent (2e) à Paris, tandis que le rugby a obtenu sa première médaille olympique à Tokyo (argent), malgré une cinquième place à Paris (Colin, 2021 ; France Rugby, 2020 ; Tout ce qu’il faut savoir sur le rugby féminin, 2023). Ces résultats soulignent l’importance croissante du sport féminin français aux derniers JO, mais qu’en est-il de ses représentations médiatiques ? Le manque de visibilité du sport féminin olympique dans les médias traditionnels, aussi bien en France (ARCOM, 2023 ; Lapeyroux, 2021 ; McKay et Laberge, 2006 ; Montañola, 2007, 2008a, 2008b et 2011) qu'à l'étranger (Duncan et Messner, 1998a ; Herbert, 2017 ; Waele, 2000), reflète un déséquilibre persistant entre les performances des équipes féminines olympiques et leurs représentations. En s’appuyant sur la notion de « cadrage médiatique », de l’ « hégémonie masculine » (Connel, 1987), des théories du genre et du concept de « performativité genrée » (Butler, 1990), ce mémoire analyse les représentations médiatiques et genrées des équipes féminines françaises de basketball, handball et rugby lors des deux derniers JO, dans la presse écrite française. À travers une analyse de contenu thématique, cette recherche met en lumière les représentations, en matière de cadrage, de contenus et d’images, notamment à travers des phénomènes de « cadrage genré » : (A) « invisibilisation », (B) « trivialisation », (C) « sexualisation imagée », et (D) « infantilisation ». Le choix d’une analyse portant sur deux éditions des JO permet de prendre en compte les transformations qui ont pu avoir lieu. Les principales représentations médiatiques observées sont : 1) une représentation médiatique « visibilisant » à la fois des moments performants et des enjeux de qualification (A. « visibilisation partielle »), 2) une représentation médiatique « trivialisée » associée aux succès ou échecs des homologues masculins (B. « trivialisation » liée à la « standardisation androcentrique »), 3) une représentation iconographique renforçant les dynamiques de jeu et de terrain sportif (C. « sexualisation imagée restreinte »), et 4) une représentation médiatique encore « infantilisante », mais réduite par l’utilisation de termes techniques (D. « infantilisation »). Nous proposons également que ces représentations (1, 2, 3 et 4) participent à la crédibilité, à la légitimité ainsi qu’à la « performation » du genre féminin sportif dans la société française.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : représentations médiatiques, Jeux olympiques (JO), sports féminins, presse française
| Type: |
Mémoire accepté
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| Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
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Directeur de thèse: |
Bourassa-Dansereau, Caterine |
| Mots-clés ou Sujets: |
Sports féminins dans les médias / Couverture de presse / Jeux olympiques / Presse / France |
| Unité d'appartenance: |
Faculté de communication |
| Déposé par: |
Service des bibliothèques
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| Date de dépôt: |
15 oct. 2025 13:44 |
| Dernière modification: |
15 oct. 2025 13:44 |
| Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/19175 |
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