Deschênes, Lysanne
(2025).
« Impressions et immigration : l'étude des perspectives des journaux québécois envers l'immigration catholique pendant les périodes de l'après-guerre et de la Révolution tranquille (1946-1977) » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire.
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Résumé
L’immigration fut une partie intégrante de l’histoire québécoise, et les groupes qui peuplèrent le Québec furent diverses et variés. Certains ne possédaient que peu de points en commun avec la terre d’accueil, mais ceux qui partageaient la religion catholique, point central de la culture traditionnelle canadienne française, et qui étaient de provenance européenne non-britannique se retrouvaient face à des dilemmes mélangeant langue et religion. Les écoles et la société étaient divisées entre protestantisme anglophone et catholicisme francophone. À la suite de la deuxième guerre mondiale, l’anglais était perçu comme la langue de la prospérité économique au Québec, malgré une majorité francophone, néanmoins, l’attrait du catholicisme pouvait amener les immigrants à envoyer leurs enfants dans des écoles francophones, ce qui les franciseraient. Le tout survenait à une époque de changements législatifs et d’ouverture à de nouveaux groupes d’immigrants. C’est ici que viendront en plus grand nombre des Italiens, Polonais, Hongrois et Ibériques, groupes majoritairement catholiques. Dans la presse écrite, on se prononce au sujet de ces immigrants catholiques, et, suivant les tendances et les événements de la période, les avis divergent. On a peur pour l’immigration pour des raisons économiques, mais on s’ouvrira aux réfugiés pendant la deuxième moitié des années 1950. Les journaux semblent refléter ces tendances. À partir des années 1960, au Québec, le nationalisme prendra le dessus, et la religion sera éclipsée officiellement du débat migratoire, mais restera en fond, puisque la langue principale enseignée dans les écoles deviendra un enjeu incontournable des prochaines décennies. Les Italiens seront au coeur de ce débat, étant divisés entre francisés et anglicisés, et recevront beaucoup d’attention, positive ou négative, surtout lors de la crise de Saint-Léonard. Au niveau fédéral, on désire se débarrasser des politiques migratoires racistes, et ces tentatives sont loin de faire l’unanimité. Bien que les événements précédents virent les journaux prendre position et donner la voix aux immigrants selon leur ligne éditoriale, la loi 101 marquera un tournant dans la prise de position journalistique, puisqu’elle divisera selon la langue de publication.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Journaux, presse, immigration, loi 101, langue, catholique, immigration catholique, Italiens, Polonais, nationalisme, Québec, Montréal.
| Type: |
Mémoire accepté
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| Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
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Directeur de thèse: |
Ross, Daniel |
| Mots-clés ou Sujets: |
Immigration / Couverture de presse / Journaux québécois / Intégration des immigrants / Religion / Langue / Catholiques / Québec (Province) / Histoire / 1945-1960 / 1960-1976 / Loi 101 |
| Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département d'histoire |
| Déposé par: |
Service des bibliothèques
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| Date de dépôt: |
04 août 2025 08:58 |
| Dernière modification: |
04 août 2025 08:58 |
| Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/18957 |
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