Thériault-De Carufel, Delphine Kim
(2025).
« Mythologie schizophrène et récit personnel par le biais de l'empreinte et de la sculpture » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en arts visuels et médiatiques.
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Résumé
La vie est comme un casse-tête, on y cherche toujours des pièces clés pour trouver l’image. Lorsque l’on est schizophrène, les pièces de ce casse-tête sont parfois floues et des parties de l’image sont brouillées. On cherche à comprendre certaines choses ou comportements que l’on a et que l’on vit, mais il y a toujours des pièces manquantes qui altèrent notre compréhension du monde et notre compréhension de l’image. On cherche toujours de nouvelles pièces pour comprendre la vie qui passe et s’efface, de la vie qui renaît chaque jour et meurt à nouveau le lendemain. C’est un cycle qui rappelle celui que vit Sisyphe, cherchant chaque jour à monter sa roche au sommet de la montagne sans logique. La vie est parfois absurde. Face à l’absurdité de la vie, on construit sa propre logique, ses propres objectifs qui permettent de donner un sens à sa vie. Au cours de ma maîtrise, je suis entrée en quête artistique et en quête d’un sens à ma vie. Mes démarches et mon projet m’ont finalement entrainé à traverser des épreuves face à la maladie, au deuil et à l’amour. Cela m’a finalement permis d’être beaucoup plus personnelle et créative. En effectuant des recherches personnelles sur mon trouble schizo-affectif et en m’inspirant de mon suivi en psychiatrie, j’ai découvert mon univers artistique. Je compare mon projet de recherche à une psychanalyse artistique pour découvrir ce que je suis en tant qu’artiste. Une psychanalyse artistique qui a défini mon univers artistique, soit la problématique de ma pratique. Des fleurs, des visions et de la sublimation ont nourri mon projet de recherche et ont inspiré la création d’oeuvres singulières, qui me ressemblent. Le mémoire commence avec une introduction qui explicite mes motivations. Le deuxième chapitre fait mention de mon projet de recherche et ma démarche artistique qui s’est par la suite transformée en quête personnelle. Le troisième chapitre montre comment mes erreurs ont amené de la créativité singulière à travers ma recherche-création. Le quatrième chapitre montre ma relation aux fleurs qui se sont avérées être un symbole fort de mes oeuvres. La conclusion démontre comment ce parcours artistique s’est transformé en mythologie de ma propre vie.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sculpture, moulage, psychiatrie, fleurs, schizophrénie affective, queer, empreintes, sublimation
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Gauthier, Philippe-Aubert |
Mots-clés ou Sujets: |
Sculpture / Moulage / Fleurs dans l'art / Empreintes dans l'art / Schizophrénie dans l'art / Processus de création / Mémoires et thèses de création |
Unité d'appartenance: |
Faculté des arts > École des arts visuels et médiatiques |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
13 févr. 2025 15:19 |
Dernière modification: |
13 févr. 2025 15:19 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/18465 |