Merceus, Jean Maxime
(2024).
« Le capitalisme et l’environnement : une analyse critique suivant une approche écosocialiste » Travail dirigé.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en droit.
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Résumé
Cela fait plus d’un demi-siècle que l’humanité est en proie à une crise environnementale majeure qui ne cesse d’empirer d’année en année, et ce, malgré les multiples mesures politico-juridiques établies par les acteurs de la communauté internationale. Depuis le rapport de Meadows de 1972, considéré comme le premier cri d’alarme contre l’effondrement du système planétaire, passant par la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) de 1992 jusqu’à l’agenda de 2030, c’est toute une pluie de textes qui ont été élaborés en faveur de la protection de l’environnement. Néanmoins, les chiffres présentés par le 6e rapport du GIEC, le rapport sur les objectifs de développement durable de 2022 et tant d’autres textes sur l’état de l’environnement mentionnés, dans le cadre de travail, ont clairement démontré l’existence d’un fossé considérable entre les objectifs fixés par les normes et les résultats obtenus jusque-là. Comme l’avait souligné Michael Löwy en 2005, la pollution de l’air dans les grandes villes, de l’eau potable et de l’environnement en général; réchauffement de la planète, début de fusion de glace polaire, multiplication des catastrophes « Naturelles »; destruction, à une vitesse grandissante, des forêts tropicales et réductions rapides de la biodiversité par l’extinction de milliers d’espèces; épuisements des sols, désertification, absolument tout sur le plan environnemental clignote au rouge. La grande question reste et demeure, qui est responsable de tout cela? Alors que le problème serait tout à fait d’ordre naturel suivant les climatosceptiques, nombre d’autres théories entre autres ; l’écosocialisme, se présentant comme une critique radicale du système capitaliste, pointe du doigt ce dernier comme étant le principal responsable de la crise environnementale du fait de la logique expansive de son système d’accumulation qui est tout à fait incompatible à la sauvegarde des équilibres écologiques de la planète. Cela dit, la critique écosocialiste de la gestion capitaliste de l’environnement semble prouver l’urgence d’adopter un autre paradigme de développement beaucoup plus viable pour sauver l’environnement et l’humanité.
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