St-André, Coralie
(2024).
« « De bouger, ça fait comme d'être libéré.e » : un projet de danse combiné au travail social de groupe auprès d'adolescent.e.s placé.e.s en centre jeunesse » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.
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Résumé
Ce mémoire fait suite à un projet d’intervention effectué dans le cadre de la maîtrise en travail social à l’Université du Québec à Montréal. Ce projet d’intervention a visé l’implantation d’une intervention de groupe dansée, axée sur le modèle d’aide mutuelle et sensible aux traumas auprès d’adolescent·e·s âgé·e·s de 12 à 17 ans pris·e·s en charge par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et vivant dans une unité d’un centre jeunesse (CJ) pour filles. La problématique de ce mémoire concerne le corps contraint des jeunes pris·e·s en charge par la DPJ et vivant en CJ ou autre milieu substitut contraint, à savoir les répercussions des expériences traumatiques et de l’institutionnalisation sur leur corps. Un intérêt spécifique est aussi porté aux filles placées en raison des expériences particulières auxquelles elles font face et qui peuvent aussi avoir des incidences sur leur rapport au corps. Dès lors, les jeunes placé·e·s se retrouvent avec peu de contrôle sur elleux-mêmes et leur corps en raison des différentes expériences vécues. Ainsi, j’ai créé un projet qui avait pour but de favoriser la reprise du pouvoir d’agir des jeunes, en passant par le bien-être et la reconnexion au corps, ce que j’ai cru possible par l’inclusion d’une pratique dansée. Au total, neuf participant·e·s ont pris part au projet d’intervention proposé. À raison d’une fois par semaine pendant huit semaines, le groupe a pu bénéficier d’un espace sécuritaire et confidentiel dans lequel vivre et partager une expérience de groupe, échanger sur leurs expériences, développer de nouvelles habiletés ainsi que profiter d’un moment de détente et de plaisir. Dans le dernier chapitre de ce mémoire, l’analyse des résultats de l’intervention accomplie est présentée. Cette analyse tente d’ailleurs de répondre à la question de recherche suivante : comment la danse combinée au travail social de groupe axé sur le modèle d’aide mutuelle et sensible aux traumas peut-elle favoriser la (re)prise du pouvoir d’agir chez les adolescent·e·s âgé·e·s de 12 à 17 ans placé·e·s en centre jeunesse ? La danse comme levier d’intervention s’est présentée comme un moyen favorable au développement du pouvoir d’agir chez la population visée. En effet, le langage s’avère un moyen de partage plus difficilement exploité alors que le corps, lui, se présente comme un outil de communication révélateur, notamment pour parler de l’expérience corporelle. Si la littérature sur les bienfaits de la danse en contexte de relation d’aide peine encore à se faire valoir, le présent mémoire permet de contribuer à cette revue de littérature déjà présente et permet aussi d’avancer la pertinence d’intégrer une dimension corporelle dans l’offre de service en protection de la jeunesse (PJ).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : intervention de groupe axée sur le modèle d’aide mutuelle en travail social, danse, approches sensibles aux traumas, traumas, corps, protection de la jeunesse, centres jeunesse, pouvoir d’agir
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Bourdages-Lafleur, Jade |
Mots-clés ou Sujets: |
Travail social de groupe / Intervention par la danse / Pouvoir d'agir / Adolescentes / Adolescents / Centres jeunesse |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > École de travail social |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
30 oct. 2024 09:30 |
Dernière modification: |
30 oct. 2024 09:30 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/18112 |