MacGregor, Gavin
(2024).
« The effects of remote work on urban sprawl : 20 years of pre-covid data » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études urbaines.
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Résumé
Cette étude examine les effets de la prévalence du travail à domicile sur les disparités dans les niveaux d’étalement urbain entre différentes villes et sur son évolution au sein des villes à travers le temps. Plus précisément, il examine si une augmentation du nombre de travailleurs à domicile est corrélée à une hausse des typologies de logements à faible densité, telles que les maisons unifamiliales et jumelées—et si les villes comptant davantage de travailleurs à domicile contiennent une plus grande proportion de ces types de logements par rapport aux autres villes. L'analyse est réalisée en appliquant des méthodes de panel à effets fixes sur un ensemble de données englobant 43 RMR et AR canadiennes sur une période allant de 2001 à 2021. Ceci est effectué en contrôlant les variables du modèle Alonso-Muth-Mills connues pour influencer l'étalement urbain : la population, le revenu, la rente agricole et les coûts de transport. L’une des principales conclusions de cette recherche révèle que, bien que les travailleurs à domicile résident principalement dans des zones métropolitaines plus denses, l’essor du travail à domicile est associé à une augmentation de l’étalement urbain. Cette étude contribue à la littérature sur l'urbanisme et les transports en fournissant un aperçu de la dynamique évolutive de l'étalement urbain dans le contexte de l'évolution des modes de travail, soulignant la nécessité de stratégies globales de planification urbaine qui répondent à ces nouvelles tendances.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Étalement urbain, travail à domicile, télétravail, Canada